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  • A.T. | Crée le 16.04.2025 à 12h27 | Mis à jour le 16.04.2025 à 12h31
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    Le collège Saint Joseph de Vao a été la cible de dégradations et d’incendies le samedi 29 mars dernier. Photo Anthony Tejero
    Un groupe de cinq adolescents a été placé en garde à vue, soupçonnés d’avoir dégradé et incendié le faré de leur collège, à Vao, à l’île des Pins. Selon la gendarmerie, ces actes auraient été commis "par vengeance".

    L’enquête de gendarmerie ouverte à la suite de l’incendie qui a complètement détruit le faré du collège de Vao, à l’île des Pins, le 29 mars dernier, avance à grands pas. La brigade de recherches de Nouméa, sous l’autorité du parquet, a identifié cinq mineurs soupçonnés d’être à l’origine des faits.

    Le dimanche 6 avril, tous ont été conduits à la gendarmerie de Kunié où ils ont été placés en garde à vue. Durant leurs auditions, ils ont indiqué "avoir agi par vengeance en raison d’une réprimande" au sein de l’établissement où ils sont inscrits, précise la gendarmerie.

    Parmi ces jeunes, quatre d’entre eux, âgés de moins de 16 ans, font ainsi l’objet de convocations devant le juge pour enfants. Le cinquième mineur, sera lui convoqué devant le tribunal pour enfants, étant âgé de plus de 16 ans.

    Il est à noter qu’au sein du collège de Vao, plusieurs portes et armoires de l’établissement ont également été fracturées et un deuxième départ de feu a été identifié dans les sous-sols, sans pour autant engendrer de dégâts importants. 

    Le même week-end, plusieurs établissements scolaires avaient été visés par des intrusions et des dégradations : l’école Heinrich-Ohlen de Païta, l’école primaire de la tribu de Saint-Louis au Mont-Dore ou encore le collège de Wani, à Houaïlou. "Il s’agit de faits totalement inacceptables qui préjudicient gravement au fonctionnement des établissements scolaires et aux conditions d’accueil et de prise en charge des élèves", avait alors déploré le procureur de la République, Yves Dupas.

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