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  • Baptiste Gouret | Crée le 16.10.2024 à 10h04 | Mis à jour le 16.10.2024 à 16h20
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    Les trois sites miniers de Thio ont été mis en sommeil sur décision de la SLN. Le gouvernement espère une reprise rapide des activités. Photo Archives LNC/Yann Mainguet
    Après l’annonce d’une mise en sommeil des sites de la SLN à Thio, l’exécutif demande à la SLN d’explorer toutes les possibilités de reprise des activités, alors qu’environ 350 emplois sont menacés.

    L’arrêt de l’activité du centre minier, à Thio, annoncé lundi 14 octobre par la SLN, représente un "coup dur pour la commune et l’ensemble de ses habitants", juge le gouvernement, dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 octobre. "Avec 350 emplois supprimés, dont 230 emplois directs et 120 indirects, ce sont des centaines de familles qui se trouvent durement impactées. La sous-traitance, qui représentait près de 3,7 milliards de francs pour la commune, subira également les conséquences de cette décision", déplore l’exécutif. Elle fait suite à d’importantes difficultés d’accès, les trois sites faisant l’objet de conflits depuis plusieurs mois, et à des dégâts considérables subis lors des exactions.

    "Revitaliser l’activité minière"

    Le gouvernement appelle toutefois la SLN et "toutes les parties prenantes" à mettre tout en œuvre pour garantir une reprise rapide de l’activité. "Il est crucial de préserver l’emploi local et d’assurer un avenir durable pour les familles de Thio et pour la filière nickel, pilier de l’économie calédonienne."

    Il se dit prêt à soutenir "toute initiative visant à redonner espoir à la commune de Thio et à revitaliser l’activité minière dans le respect des équilibres sociaux, économiques et environnementaux".

    Pour la province Sud, "la reconstruction ne pourra se faire qu’avec l’arrêt des exactions"

    Après le gouvernement, c’est au tour de la province Sud de réagir à la fermeture des sites miniers de la SLN à Thio. Dans un communiqué envoyé ce mercredi après-midi, elle indique avoir "appris avec tristesse" la fermeture des trois sites miniers par la Société Le Nickel, à Thio, berceau de l’industrie du nickel.

    "Cette mise en sommeil contrainte par la série de violences et de dégradations commises depuis le 13 mai ainsi que les blocages à répétition empêchent le maintien d’une activité durable sur la commune de Thio, dont une grande partie de la population vit de l’exploitation du minerai", regrette la province Sud qui "tient à exprimer sa solidarité avec tous les habitants victimes de ces violences et de leurs conséquences".

    La province Sud formule le vœu que l’activité puisse prochainement reprendre et "appelle les auteurs de ces récentes exactions à prendre conscience que leurs actions plongent la commune de Thio dans une situation préoccupante" et, avec elle, la Société Le Nickel, génératrice de plusieurs milliers d’emplois, dans la difficulté.

    Pour la Maison Bleue, la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie, espérée par tous, "ne pourra se faire sans un retour au calme immédiat et sans l’arrêt des pressions et des attaques contre notre économie et ses acteurs".

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