A la suite de la déclaration solennelle du président du gouvernement, Thierry Santa et du haussaire, Laurent Prévost, nous avons listé ce qui sera possible de faire et de ne pas faire à compter de lundi minuit.

Pas possible

Tous les rassemblements publics à l’extérieur ou dans la sphère familiale.

Les cérémonies coutumières.

Les réunions familiales ou amicales.

Les activités de loisir : aller à la plage, en mer, à la chasse, pétanque, bingo etc.

Ce qui sera fermé

Tous les commerces, sauf ceux qualifiés de « vitaux » (lire ci-après).

La liste de ces établissements sera précisée demain.

Quels secteurs vont pouvoir continuer à fonctionner ?

Les commerces nécessaires à l’alimentation, à l’hygiène (blanchisseries), à la santé (pharmacies) et liées aux réparations numériques.

Les services qualifiés de « vitaux » par le haussaire : les entreprises assurant la distribution d’eau, l’assainissement, la collecte des déchets et celles assurant la production d’énergie.

Les mines et le secteur agricole ne sont pas soumis à l’interdiction d’activité.

« L’activité économique doit pouvoir continuer, les responsables économiques seront reçus demain matin », a précisé Laurent Prévost.

Par ailleurs, les mairies doivent mettre en place une permanence pour répondre aux questions qui relèvent de leur compétence et que se posent les administrés.

Dans quels cas peut-on se déplacer ?

Uniquement pour des raisons professionnelles ou personnelles indispensables (des rendez-vous médicaux par exemple, s’ils sont maintenus) à condition de respecter les gestes barrières.

Ces déplacements doivent strictement s’effectuer du domicile au lieu de travail si le télétravail ou le travail à domicile n’est pas possible.

Pour pratiquer une activité physique, limitée dans le temps, à condition de ne pas entrer en contact avec un tiers.

Un parent pourra accompagner son enfant lors de ces sorties.

Les modèles d’attestation à présenter aux forces de l’ordre seront présentés demain.

Jusqu’à quand ?

Cette période de confinement va durer 15 jours minimum et sera réévaluée en fonction de l’évolution et des informations émanant du comité d’expert et scientifique mis en place auprès du gouvernement.

Et si ces mesures ne sont pas respectées ?

Dans ce cas, « il faudra envisager des mesures encore plus restrictives comme le couvre-feu », a indiqué le haussaire.