- | Crée le 18.10.2019 à 10h19 | Mis à jour le 18.10.2019 à 10h19Imprimer
Dans un communiqué, Calédonie ensemble a critiqué la position de l'Avenir en confiance au sortir du dernier Comité des signataires :
"Lors du dernier comité des signataires, l’Etat a refusé, à la demande des indépendantistes, de reconduire la procédure d’inscription d’office sur la liste électorale du référendum, pour les personnes de droit commun nées en Nouvelle-Calédonie. Or, cette procédure – mise en œuvre lors du 1er référendum sur proposition de Calédonie Ensemble – avait fait l’objet d’un accord politique entre indépendantistes et non-indépendantistes lors du comité des signataires de novembre 2017. Elle avait pour objectif d’éviter toute discrimination entre Calédoniens en fonction de leur ethnie, pour garantir la sincérité du scrutin et le caractère incontestable de son résultat. Une discrimination intolérable.
Calédonie Ensemble a donc estimé « inacceptable qu’il y ait une différence de traitement s’agissant de l’inscription sur la LESC entre les personnes relevant du statut coutumier et les personnes de droit commun »
Calédonie Ensemble a donc estimé « inacceptable qu’il y ait une différence de traitement s’agissant de l’inscription sur la LESC entre les personnes relevant du statut coutumier et les personnes de droit commun » et a demandé « une modification de la loi organique visant à inscrire d’office les natifs ayant une durée de résidence de trois ans », comme l’atteste le relevé de conclusions du 19e Comité des signataires.
Pour Calédonie Ensemble, le dernier comité des signataires a abouti sur ce point à un échec flagrant, en consacrant une inégalité de traitement intolérable entre calédoniens nés en Nouvelle-Calédonie selon qu’ils relèvent du droit commun ou du droit coutumier (principalement des jeunes majeurs). Le double langage de l’avenir en confiance On aurait pu espérer sur ce point, une position unanime des non-indépendantistes.
Mais Sonia Backès a décidé de sacrifier l’inscription d’office sur la liste référendaire des Calédoniens de statut de droit commun pour avancer de quelques semaines la date du 2e référendum, avec l’accord implicite des indépendantistes et de l’Etat. Ce qui explique que l’avenir en confiance s’évertue à essayer d’expliquer aux Calédoniens que cette procédure d’inscription différenciée n’est finalement pas si grave en affirmant que « les conditions d’inscription pour le 2e seront les mêmes qu’au 1er » et que « la démarche de détection des personnes concernées pour les inciter fortement à aller s’inscrire produira les mêmes effets que ce qu’on demandait. »
Nous condamnons ce double langage car nous considérons qu’une démarche d’inscription volontaire, même après y avoir été fortement incité, ne remplacera jamais une procédure d’inscription d’office."
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