Entre la pandémie provoquée par le coronavirus et les dégâts considérables causés par le cyclone tropical Harold - à l'agriculture en général et notamment à la culture du kava -, le Vanuatu a été particulièrement touché depuis le début d'année.

Il était donc primordial pour la filière du kava de pouvoir reprendre les exportations avant que les plantes endommagées ne soient plus de qualité suffisante pour être commercialisées. Et le Bureau national de gestion des catastrophes (NDMO) vient justement de donner son feu vert à la reprise des exportations, indique le Vanuatu Daily Post dans son édition en ligne. Un soulagement pour les cultivateurs.

La prochaine expédition pour Nouméa

15 tonnes de kava environ sont entreposées à Port Vila, prêtes à être exportées. Une première cargaison a été envoyé par bateau à destination du marché américain, et la prochaine expédition est destinée au marché calédonien, ajoute le Daily Post, qui précise toutefois que « cela dépendra de la réouverture des nakamals le 5 mai ».

Selon M. Louze, le directeur de la Vanuatu Kava Industry Association, « la production de kava va connaître une forte baisse dans les mois et l'année à venir car il faudra patienter jusqu'à la prochaine récolte » pour refaire les stocks.

Pour mémoire, il y a un an, pratiquement jour pour jour, la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu ont signé un accord de libre-échange commercial avec une liste de quarante produits calédoniens et quarante autres vanuatais, dont le kava, qui peuvent ainsi être exportés en profitant d’une réduction des droits de douane et des taxes.