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  • | Crée le 10.11.2018 à 20h15 | Mis à jour le 10.11.2018 à 20h15
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    Depuis le 6 août, un collectif a bloqué l'accès à la mine SLN de Kouaoua. Vendredi matin, la gendarmerie est intervenue pour évacuer le campement. Cela n'a pas empêché que la serpentine soit, une fois encore, la cible d'un incendie volontaire. Photo Archives Julien Cinier

    Mauvaise nouvelle pour la SLN. 

    Le convoyeur de minerai de Kouaoua a été la cible d'un énième incendie volontaire. Les faits se sont produits ce samedi matin, vers 4 heures. Une trentaine de mètres de la serpentine, longue de 11 kilomètres, ont été brûlés. 

    Un acte grave qui intervient alors que la gendarmerie a évacué, vendredi matin, le campement du collectif qui s'oppose depuis le 6 août à un arrêté d'exploitation de trois gisements, lequel a été finalement annulé par la province Nord, donnant gain de cause aux protestataires.

    Après le déblocage du site, la société minière avait pu reprendre le travail et une équipe monter sur la mine de Méa. Le conflit a un impact financier monstrueux sur la SLN : la filiale d'Eramet estime le manque à gagner à 1,8 milliard de francs. 

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour retrouver le ou les incendiaires de la serpentine.

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