- Anthony Tejero | Crée le 04.01.2020 à 07h04 | Mis à jour le 06.01.2020 à 11h54ImprimerLe choc a dû être d'une extrême violence au vu de ce qui reste de l'appareil. Photo Gendarmerie nationale
[MISE À JOUR, 17 h 45] Dans un communiqué, le président de la province des îles Loyauté a souhaité réagir à cet « événement tragique ». « Nous ne connaissons pas les circonstances de l’accident et nous attendrons les résultats de l’enquête de gendarmerie qui est en cours. Nous souhaitons remercier les services de secours ainsi que les habitants de Hnathalo pour leurs aides afin de sécuriser le site, indique Jacques Lalié. Nous comptons sur les services du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et de l’Etat pour apporter toute la lumière sur cette affaire de par leurs compétences respectives. Nous prenons part à la douleur des familles. Avec mes collègues de l’assemblée de la province des Îles Loyauté, nous leur adressons nos plus sincères condoléances. »
[16 h 30] Le secrétaire général de la province des Loyauté, Emile Mene, est l'un des premiers à s'être rendu sur place cette nuit. Voici son témoignage : « Ce qui m'a d'abord choqué c'est que la queue de l'avion est au même niveau que le moteur, cela montre la puissance de l'impact. On dirait que l'avion a fait une chute libre, explique l'agent provincial. Le crash a eu lieu dans un jardin à côté d'une case. Les habitants du coin sont sous le choc, surtout cette famille qui vivait dans la case. Le pire c'est quand le soleil a commencé à se lever et qu'on a eu une vue d'ensemble. » Selon les témoignages recueillis par le secrétaire général, des habitants de Hnatalo auraient entendu l'avion faire deux tours au-dessus de la tribu avant qu'un grand bruit sourd ne survienne de l'appareil et qu'il ne s'écrase.
[12 h 30] L'identité de trois des quatre victimes vient d'être confirmée par le gouvernement qui annonce qu'il s'agit bien de trois agents de la direction de l'Aviation civile. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour l'ensemble de leurs collègues.
« Dans cette terrible épreuve, le président et les membres du gouvernement apportent leur soutien aux agents de l’Aviation civile et présentent leurs très sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes », conclut le communiqué.
Nous sommes bien incapables de dire pourquoi cet avion s’est crashé.
Le mystère demeure sur les raisons de ce vol de nuit qui n'était ni programmé, ni planifié, ni enregistré. On sait simplement que l'avion a piqué et s'est écrasé sur lui-même, le nez en premier. « A l’heure où je vous parle, nous sommes bien incapables de dire pourquoi cet avion s’est crashé. Nous n'avons aucune idée du moment du décollage, de ce qu’il a pu faire avant, de quelle était sa destination, etc. C’est seulement le bruit du crash qui nous a permis de savoir qu’il y avait un avion qui volait », a indiqué le général Marietti, commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie, lors d'une conférence de presse organisée en fin de matinée.
Beaucoup de questions en suspens donc, qui seront peut-être résolues par l’enquête administrative menée par une équipe du BEA (bureau d'enquête accident) qui doit arriver de métropole lundi pour travailler sur le volet technique et sur les causes de l’accident
A noter que les deux rotations prévues par Air Calédonie cet après-midi sont maintenues, comme celles prévues demain.
[10 heures] Quatre victimes ont été identifiées. Selon nos informations, il s'agirait de trois contrôleurs aériens de l'aérodrome Wanaham, dont le chef de service de la navigation aérienne de Lifou. L'autre victime serait une amie de l'un d'entre eux. Le doute subsiste encore sur la présence ou non d'une cinquième personne dans l'avion. Le crash se serait produit à une vingtaine de mètres d'une case occupée par un couple et un enfant.
Deux enquêteurs du BEA (bureau d'enquête accident) viennent de décoller de Métropole et sont attendus sur place, dès lundi.
« En attendant, les forces de l’ordre, la direction de l’Aviation civile, en lien avec les autorités judiciaires, sont mobilisées pour procéder aux premières mesures d’urgence et déterminer les circonstances de cet accident », indique dans un communiqué le gouvernement, qui précise que l'avion est un aéronef de type Mooney M20J.
[9 heures] Conséquence de ce crash, les deux rotations prévues par Air Calédonie entre Lifou et Nouméa, ce samedi matin, ont dû être annulées. Une réunion de crise est prévue dans la matinée pour savoir comment et si le trafic aérien pourra être assuré dans l'après-midi.
Ce vol n'était ni programmé, ni planifié, ni enregistré.
[7 heures] Dans la nuit de ce samedi, à 1 h 09, un avion de type monomoteur, s'est écrasé à la tribu de Hnatalo, derrière la maison de la vanille, après son décollage de l'aérodrome Wanaham de Lifou. « Le bilan provisoire fait état de trois à cinq morts tant l'état des corps des victimes est altéré », précise la Sécurité civile.
Les gendarmes et les pompiers sont actuellement sur place. Des techniciens en identification criminelle et les enquêteurs de la gendarmerie des transports aériens de La Tontouta ont également été mobilisés. L'identification des victimes et une enquête de voisinage sont en cours.
Il s'agirait d'un avion privé connu à Lifou qui serait basé à l'aérodrome. Selon le général Marietti, commandant de la gendarmerie de Nouvelle-Calédonie, « ce vol n'était ni programmé, ni planifié, ni enregistré ».
Plus d'informations à venir.
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