Pierre Maresca nous a quittés à l'âge de 79 ans. Acteur important de la vie politique calédonienne, il a fait partie de plusieurs gouvernements de la Nouvelle-Calédonie, il a également été signataire des Accords de Matignon mais aussi élu de l'assemblée de la Province Sud.

Elu en 1977 au conseil municipal de Nouméa, puis adjoint au maire de 1989 à 1995 et depuis 2001, Pierre Maresca a été  conseiller du gouvernement de 1979 à 1982, ministre de la Santé et des Affaires sociales en 1984 et 1985 et conseiller de la Région Sud, de 1985 à 1988.

Premier gouvernement
En 1988, de nouvelles institutions, issues de l'accord de Matignon, sont mises en place. Elu à l'assemblée de la Province sud, Pierre Maresca assume le mandat de conseiller de 1988 à 1999, date à laquelle la Nouvelle-Calédonie se dote d'un gouvernement, selon la loi organique instituée par l'accord de Nouméa. Pierre Maresca fait partie de ce premier gouvernement, présidé par Jean Lèques, en qualité de membre du gouvernement chargé des Transports et de la communication, du 28 mai 1999 à juin 2002. Pierre Maresca a également présidé pendant 10 ans, de 1988 à 1998, la commission permanente du Congrès.

Légion d'honneur
C'est tout naturellement qu'en avril 2003, Pierre Maresca, alors membre du gouvernement calédonien chargé du dialogue social, des transports et des communications, officier de l'Ordre National du Mérite, avait été élevé dans l'ordre de la Légion d'Honneur par Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports. La cérémonie avait eu lieu dans les salons de l'hôtel Méridien.

Candidat au R-UMP
Trois ans plus tard, Pierre Maresca, secrétaire général du mouvement, avait annoncé sa candidature à l'investiture du Rassemblement-UMP dans la première circonscription en vue des législatives de l'année prochaine. Un poste qu'il quittera quelques mois plus tard après avoir été battu par Gaël Yanno lors des primaires organisées.

Double fédéralisme
En mai 2007, il se rapproche de Jacques Lafleur et du RPC, et présente les grandes lignes de son programme de candidat député : non-cumul des mandats ; présence accrue de la France dans le Pacifique ; soutien à la SLN dans son ambition de faire l'usine du Nord ; effort en matière d'éducation, etc. Mais surtout, ce farouche défenseur du maintien de la Calédonie dans la France a fait sienne l'idée lancée il y a quelques mois par Pierre Bretegnier du double fédéralisme. « Ce serait une façon honorable et avantageuse pour tous de préparer la sortie de l'accord de Nouméa. Fédéralisme en externe avec l'Etat Français, fédéralisme en interne entre les provinces, dotées d'une très large autonomie, et le gouvernement calédonien. »

Ouvrage
En novembre 2011, Pierre Maresca avait présenté son ouvrage « L'Exception calédonienne, petites histoires humaines et politiques de la grande histoire calédonienne (1970-2011) », à la Maison de la Nouvelle-Calédonie, à Paris.

Depuis quelques années, Pierre Maresca rédigeait « Le billet amer » publié dans Les Nouvelles calédoniennes.

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