- | Crée le 24.07.2018 à 13h54 | Mis à jour le 24.07.2018 à 14h57ImprimerLe décès de la motarde, infirmière au Médipôle, avait suscité une vive émotion et entraîné de nombreuses manifestations, de soutien à sa famille et d’indignation. Photo archives LNC
Seize mois après la mort d'Aurélie Marcias, le 8 mars 2017, trois mineurs seront présentés devant le tribunal correctionnel ce mercredi 25 juillet, à partir de 8 heures, pour y être jugés à huis clos. Le quatrième adolescent à avoir reconnu son implication dans la mort de la jeune infirmière sera, lui, jugé devant les assises à une date ultérieure.
Trois mois et demi d'enquête avaient été nécessaires pour mener à l'interpellation d'un premier suspect. Celle des autres mineurs avait suivi.
Comme nous l'indiquions dans Les Nouvelles calédoniennes du 1er juillet 2017, chacun des adolescents a eu un rôle différent : l'un avait un ballon qu'il aurait peut-être lancé vers la motarde, un autre a essayé de courir à côté de la jeune femme en se munissant d'une pierre qu'il n'a pas jetée, et le troisième a donné un coup de bâton au moment où la moto passait, sans que les enquêteurs ne sachent encore où le coup a été porté. « En tout cas, c'est bien tout cela qui a été à l'origine du déséquilibre d'Aurélie Marcias. Dans la foulée, certains d'entre eux ont essayé de s’emparer de la moto », nous avait alors indiqué le procureur de la République.
Le 8 mars dernier, une centaine de personnes - famille, amis, communauté des motards, habitants de Saint-Louis - se sont recueillies sur la RP1, à hauteur de la station maraîchère, à l’endroit où Aurélie Marcias, infirmière de 34 ans, est décédée un an plus tôt.
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