Son histoire avait fait la une de la presse néo-zélandaise mais c’est au Médipôle de Koutio que Micheline, une Vanuataise âgée de 10 ans et victime d'une maladie rare, est prise en charge depuis la deuxième semaine de novembre. Trouvée agonisante sur l’île de Pentecôte par Nicole et Tobias Janke, des touristes allemands, qui se sont démenés pour qu'elle soit évasanée, la fillette revient de très loin.

Un combat de longue haleine
A ce jour, 439 donateurs ont permis de collecter 5,3 millions de francs, une somme qui permet de financer la prise en charge d’un mois de traitement intensif au Médipôle de Koutio. Mais passée cette hospitalisation qui permet de contenir la maladie (un pemphigus vulgaire, c'est-à-dire que le système immunitaire s’attaque par erreur aux cellules de la peau), Micheline devra prolonger sa prise en charge médicale pendant un temps indéfini, que ce soit en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande ou bien à Port-Vila. Tous les dons sont évidemment les bienvenus dans cette initiative de longue haleine.

Une page intitulée « Combat pour sa vie et son futur - Micheline, 10 ans - Vanuatu » a été ouverte pour celles et ceux qui souhaitent apporter leur contribution dans la guérison de la fillette. Il vous suffit de cliquer sur le bouton rose « Donate » (Donner) et d'indiquer le montant en dollars néo-zélandais. Si vous avez un doute sur le cours du change, rendez-vous sur ce site spécialisé pour vérifier.

L'histoire de Micheline traduite en français
Par ailleurs, le récit - traduit en français par un Allemand installé sur le Caillou depuis 1972 et Calédonien de cœur - de la rencontre de Nicole et Tobias Janke avec la petite Micheline, est disponible ici. Faites défiler la page jusqu'à « Pour nos Amis Français du Vanuatu, de Nouvelle-Calédonie, Tahiti et ailleurs dans le monde… ».

Pour l'anecdote, le père de Micheline est le fils de Luke Fargo, qui organise les fameux « sauts du gaul » sur l'île de Pentecôte.

En octobre dernier, le petit Halison, également originaire du Vanuatu, avait été opéré avec succès à Paris, grâce à la solidarité des Calédoniens.