Alors qu'une énième intoxication a poussé la mairie de Nouméa à prendre une mesure radicale, ce mardi 26 septembre, avec la suspension de son service de cantine - une décision lourde de conséquences pour les parents qui doivent trouver des solutions pour le déjeuner de leurs enfants -, des questions restent sans réponse. Et l’hypothèse d’actes malveillants n’est pas écartée.

Entre 10h20 et 11h15, devant l'école Les Pétunias, à la Vallée-du-Génie, comme à l'école Candide-Koch, à la Vallée-des-Colons, les mêmes scènes étaient visibles : des parents venant chercher deux, trois voir quatre enfants, pour les amener déjeuner, au pas de course. « Je ne sais pas comment je vais faire », lance une maman par-dessus son épaule, pressée d'aller chercher son quatrième enfant dans une autre école de Nouméa. « J'aurais préféré une proposition de garderie plutôt qu'une décharge complète », souffle une autre maman. « Personne n'endosse de responsabilité, heureusement qu'il y a une solidarité entre parents. »

« Important de savoir »
Si pour certains, à l'image d'Eddy, qui est son « propre patron » ou comme Marie, qui « ne travaille pas et [vient] chercher sa fille tous les midis », la suspension du service de cantine ne pose pas de problème, « il est quand même important de savoir ce qui se passe et de régler ce qui ne va pas pour le bien-être des enfants ».

En vidéo, la réaction de Frédéric, père d'une fille de 8 ans scolarisée à l'école Candide-Koch :

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