La visite du gouvernement à Port-Vila s’est achevée, vendredi, sur le campus de la première Université nationale du Vanuatu, qui est francophone. Et en plein essor. Car le chantier d'un grand bâtiment doit sortir de terre et être livré en 2020 afin d’accueillir les étudiants comme il se doit.

Un outil de développement du pays et d'intégration de sa jeunesse largement financé par la France et la Nouvelle-Calédonie pour un montant de 143 millions de francs répartis entre l’Etat (95 millions), le gouvernement (36 millions) et le Vanuatu (12 millions).

« Le Vanuatu était l’un des derniers Etats anglophones de la région à ne pas disposer de sa propre université. Car l’University of South Pacific de Port-Vila est une antenne d’une organisation internationale basée à Fidji, explique-t-on au service de la coopération régionale du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Auparavant, les étudiants anglophones qui suivaient une scolarité en français étaient condamnés à quitter leur pays pour poursuivre dans l’enseignement supérieur, notamment à Nouméa. »

Pour l’heure quatre formations sont dispensées : une licence et un master en AES (administration économique et sociale), une licence en tourisme et un master en ADTO (aménagement des territoires océaniens). Par ailleurs, une licence en science de l’environnement devrait également voir le jour à la rentrée 2020.

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