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  • P. Ch. | Crée le 28.06.2019 à 09h45 | Mis à jour le 28.06.2019 à 17h01
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    Thierry Santa ce vendredi matin, à la sortie de la salle des délibérations du gouvernement. Photo Thierry Perron

    [MàJ 16h40] Thierry Santa a été élu ce vendredi matin président du gouvernement en recueillant six voix.

    Les indépendantistes avaient de leur côté présenté deux candidats, Gilbert Tyuienon (UC-FLNKS), qui a recueilli trois voix et Jean-Pierre Djaïwé (Uni), qui a recueilli deux voix.

    Le vice-président n'a en revanche pas été désigné. Le gouvernement, qui n'est donc pas encore « de plein exercice » doit se réunir mardi prochain pour fixer ce choix, de même que la répartition des secteurs. Des discussions ont néanmoins déjà débuté pour régler ce point.

    Les indépendantistes doivent se concerter d'ici mardi afin de tomber d'accord sur la désignation du poste de vice-président qui leur échoit par tradition, dans la mesure où le président du gouvernement est un non-indépendantiste.

    « Je souhaite que le gouvernement soit effectif mardi pour commencer à se mettre au travail, c'est ce que les Calédoniens attendent », a indiqué ce vendredi matin le nouveau président du gouvernement. « Si tel n'est pas le cas, la loi organique prévoit que le gouvernement soit effectif la semaine suivante ».

    Quel sera le mode de gouvernance du nouveau président ? « J'ai une idée assez précise de la manière dont je souhaite que les choses se passent et je vais échanger avec les membres du gouvernement sur le sujet dans l'après-midi (ce vendredi après-midi, NDLR) », a expliqué ce matin Thierry Santa, qui avait précédemment évoqué à de nombreuses reprises un « mode de gouvernance partagé ».

    Thierry Santa a été élu grâce au vote de Philippe Germain en sa faveur. Ce dernier s'était abstenu lors de la première tentative d'élection, le 13 juin dernier.

    Philippe Germain a été interrogé à l'issue de cette séance sur son changement de position. « Nous avons décidé lundi, de débloquer la situation. On va dire que j'ai juste un peu forcé le destin », a-t-il expliqué.

    Quelques minutes plus tôt, Philippe Michel, secrétaire général de Calédonie ensemble, indiquait, lors d'une conférence de presse au siège du parti : « la situation est suffisamment bloquée et urgente pour qu'on ne fasse pas ce qui a été fait en 2015 et 2017, par ceux-là même qui nous réclamant aujourd'hui notre soutien après nous avoir exclu de tout. Donc on prend nos responsabilités. » Il a explicité la position du parti, rendue publique hier soir : ce changement de positionnement se justifie, a expliqué Philippe Michel, au regard de l'urgence de certains dossiers, notamment le déficit du Ruamm. 

    Dossier complet à retrouver dans votre édition de demain samedi, en pages Pays.

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