Depuis dimanche, des fauteurs de troubles défient l’État. Ils ont placé sur la RP1 des carcasses de voiture qu’ils ont incendiées, des pierres, des branchages et de nombreux objets pour barrer la route et empêcher la circulation. Hier, les émeutiers ont continué à jouer au « chat et à la souris » avec les gendarmes. Lorsque ceux-ci réussissaient à déblayer une carcasse ou des obstacles, les délinquants en ajoutaient un peu plus loin. Et ainsi de suite. Les motivations de ce groupe ? Elles restent inconnues.
Dès que les bloqueurs ont commencé à barrer la route, le GIGN a pris les choses en main. Cagoulés et ultra-armés, ils tentent de ramener le calme sur la route. Pour l’heure, en vain.
Huit VBRG (véhicule blindé à roues de la gendarmerie) ont été mobilisés pour déblayer la route et arrêter les perturbateurs. Un déploiement de force impressionnant. Du jamais-vu.
Cailloux et cocktails molotov ont été lancés sur les gendarmes par des individus déterminés. Capuches sur la tête, tee-shirt ou foulard sur le visage, ils veulent éviter d’être identifiés.
Toute la journée d’hier, les VBRG ont tenté de gagner du terrain. Mètre après mètre. Saint-Louis reste malgré tout le terrain de jeu privilégié des bloqueurs qui connaissent par cœur le secteur et peuvent ainsi prendre par surprise les gendarmes et même réussir à les faire reculer.
L’État n’a pas lésiné sur les moyens. Sans compter les blindés, la gendarmerie a mobilisé de nombreux mobiles. « Nous étions à Notre-Dame-des-Landes auparavant. Maintenant, c’est Saint-Louis », sourit un gendarme. « Ils ressemblent à des Robocop », s’amuse un passant.
Mardi 06/11/2018
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