Samedi, dans le cadre de la journée du patrimoine, une sortie à la scierie Barbou puis au parc des Grandes Fougères, où se situe l’ex-scierie Germain, a attiré une soixantaine de personnes. Un parcours entre histoire locale et industrie moderne.
Après un petit déjeuner en mairie à 8 h 30, les visiteurs ont pris place dans le bus ou dans leurs voitures pour faire la route jusqu’au fond de Tendéa. La gérante de la scierie, Luté Barbou (à gauche) a servi de guide.
Les arbres, une fois abattus manuellement, subissent une première transformation. Les rondins sont débarassés de leur écorce, puis sciés et ensuite calibrés. Suit l’heure du séchage, allant de deux à trois jours pour le pinus, à une semaine pour le bois dur (faux tamanou, acacias, niaouli, etc.). Une fois cette étape très importante réalisée, c’est l’heure du traitement à cœur dans un autoclave avec du CCA. Cette dernière technique n’est réalisée sur place que depuis 2013.
Au environ de 12 h 30, des bougnas ont été offerts aux visiteurs au parc des Grandes Fougères, où se situait la scierie Germain jusque dans les années 80.
Parmi les essences plantées, il y a du mahogany, issu de pépinières lors d’un plan de reboisement de la DDR (Direction du développement rural) et du pin des Caraïbes, âgés d’une dizaine d’années, mais aussi des kaoris centenaires.
Pour terminer en beauté mais également digérer, une balade botanique a été proposée pour compléter celle du matin.
Mardi 04/10/2016
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