Societe. À Thio, commune minière régulièrement touchée par des crues, un plan se dessine avec les autorités pour le relogement de 200 habitants. Un vaste projet dans lequel un collectif pointe la responsabilité de la SLN.
1 > Derrière Jean-Guy M’Boueri, président du « collectif des populations de Thio », et Miguel Auvray, premier vice-président, un site dénommé « la décharge de Wellington », « un exemple type. La mer est juste en bas, alors qu’il y aurait dû avoir des ouvrages d’art en haut » jugent ces cadres de l’association.
2 > A deux pas, l’embouchure de la Thio. « Plus ça va aller, plus le banc de sable va la boucher » déplore Jean-Guy M’Boueri.
3 > Les inondations de 2013 sont encore dans toutes les mémoires. La statue à l’entrée de Thio avait de l’eau jusqu’au cou, paraît-il.
4 > En 2014, des enrochements ont été posés près du pont du Père. Les berges sont tenues. L’eau, elle, monte.
5 > Dans le village, l’agacement a franchi un nouveau cran ces dernières semaines. Pluies, attribution de marchés, réunions... l’actualité a favorisé la tension.
6 > Les saignées dans la montagne, marqueurs d’un passé prospère, sont visibles.
7 > Thio, ville minière, depuis plus de 130 ans. L’équipe de la SLN compte 200 salariés aujourd’hui. Auxquels s’ajoutent 160 emplois en sous-traitance. 600 000 à 650 000 tonnes de minerai sont extraites par an. Des perspectives de développement sont programmées, et ce, dès 2017, avec l’augmentation de la capacité du site Camp des sapins.
Mardi 28/03/2017
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