1 > La lutte contre les violences faites aux femmes, une priorité de la province des Iles, pose progressivement les pierres du changement. Charlotte Wadrawane, pendant longtemps en charge de la condition féminine à Maré, note une amélioration et rappelle « qu’à une autre époque, les femmes ne s’exprimaient même pas ». Les participantes ont condamné la violence physique et incriminent la consommation abusive d’alcool et de cannabis. L’arrêt du marché noir et de la vente d’alcool lors des cérémonies et autres événements sur l’île font partie des demandes exprimées à l’issue de cette marche.
2 > Le commandant de gendarmerie et son second sont venus entendre les requêtes de la Fédération des femmes dont Rosina a été la porte-parole. Parmi les attentes, plus de contrôles et de sanctions mais aussi plus de personnel de proximité formé à l’écoute du mal-être.
3 > En l’absence du maire, le secrétaire général s’est engagé à transmettre au conseil municipal la liste des doléances. Elles pourraient être à l’ordre du jour ce mois-ci et seront soumises à l’Etat.
4 > & 5 > C’est sous le faré de Tadine que Franky Dihace, premier avocat mélanésien, a expliqué le rôle de la case juridique kanak. Fervent défenseur de la médiation, il a également tenu à présenter le principe de justice restaurative. Un long débat a montré combien les femmes de Maré avaient besoin d’échanger, sans craindre les questions qui dérangent. Quid de la place des femmes dans une société kanak patriarcale ? Ou de l’exclusion de l’auteur des violences plutôt que celle de sa victime.
Vendredi 02/12/2016
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