Les 54 conseillers du Congrès étaient réunis ce mardi 6 janvier pour désigner les onze membres du 18^e gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Scénario attendu : à l’issue du dépouillement, les non-indépendantistes redeviennent majoritaires (le 17^e exécutif étant le premier à dominante indépendantiste de l’histoire du pays).

La répartition des sièges est la suivante : 4 sièges pour le Rassemblement-Loyalistes (qui a obtenu 19 voix) ; 3 sièges pour l’UC-FLNKS et Nationalistes (15 voix) ; 2 sièges pour l’UNI (11 voix) ; 2 sièges pour Calédonie ensemble-Eveil océanien (9 voix).

La composition des membres du gouvernement est donc la suivante :

• Alcide Ponga, Isabelle Champmoreau, Christopher Gygès et Thierry Santa pour le Rassemblement-Loyalistes
• Samuel Hnepeune, Gilbert Tyuienon et Mickaël Forrest pour l’UC-FLNKS et Nationalistes
• Adolphe Digoué et Claude Gambey pour l’UNI
• Jérémie Katidjo-Monnier (qui remplace Philippe Dunoyer, démissionnaire) et Petelo Sao pour Calédonie ensemble-Eveil océanien.

Dès l’annonce de ces résultats, certains internautes n’ont pas manqué de réagir, en fustigeant l’absence de parité, ce nouvel exécutif ne comptant qu’une seule femme, à savoir Isabelle Champoreau (qui était vice-présidente du précédent gouvernement). Avant la nomination de Laurie Humuni, en septembre dernier [2], le 17^e exécutif ne comptait qu'une seule élue.

Toujours est-il, les onze membres de ce gouvernement (qui compte quatre nouveaux visages) doivent désormais se répartir leurs portefeuilles de compétences respectifs, mais surtout se mettre d’accord pour élire un président. A ce stade, ce fauteuil devrait se jouer entre les deux candidats déclarés : Alcide Ponga et Samuel Hnepeune.