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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 11.09.2024 à 15h58 | Mis à jour le 11.09.2024 à 16h13
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    Laurie Humuni a officiellement pris ses fonctions au sein de l'exécutif, ce mercredi 11 septembre. Photo Archives LNC/Anthony Tejero
    La secrétaire générale du Rassemblement démocratique océanien (RDO) a participé, ce mercredi, à sa première réunion hebdomadaire en tant que nouvelle membre du gouvernement. Elle récupère l’ensemble des secteurs de son prédécesseur, Vaimu’a Muliva. Un "défi" pour la femme politique de 39 ans, qui dit vouloir "travailler avec tous les élus" malgré les divisions.

    Le 17e gouvernement est de nouveau au complet. Deux semaines après la démission de Vaimu’a Muliva, désireux de retrouver son siège au Congrès, Laurie Humuni l’a officiellement remplacé au sein de l’exécutif, ce mercredi lors de la séance hebdomadaire du gouvernement. La secrétaire générale du Rassemblement démocratique océanien (RDO) récupère l’ensemble du portefeuille de son prédécesseur. Elle est donc désormais chargée d’animer et de contrôler les secteurs de la fonction publique, de la construction, du patrimoine immobilier et des moyens, de l’urbanisme, de l’habitat, de la transition numérique et du développement de l’innovation technologique. "Le président a toutefois souhaité reprendre le secteur des relations avec Wallis-et-Futuna et la Polynésie française, qui sont de toute façon de sa compétence", explique Laurie Humuni.

    "Le pari de l’intelligence"

    Plusieurs dossiers urgents attendent la nouvelle membre du gouvernement. À commencer par celui de la réforme de la Caisse locale de retraites (CLR), le gel des salaires dans la fonction publique ou encore les sujets liés au "plan d’évolution de l’administration". Elle devrait également rapidement se pencher sur le plan de sauvegarde, de reconstruction et de refondation (S2R) récemment lancé par l’exécutif.

    Des travaux qu’elle entend mener en collégialité avec les autres membres du gouvernement "qu’importent les divisions", exacerbées ces dernières semaines en particulier au sein du camp indépendantiste. "Il faut qu’on travaille ensemble et qu’on fasse le pari de l’intelligence, expose la femme politique. Les guerres de partis ne doivent pas interférer le travail du gouvernement." Laurie Humuni compte ainsi être "suffisamment constructive" pour bâtir "des consensus".

    Pour la secrétaire générale du RDO, qui a récemment mené la campagne des législatives aux côtés d’Omayra Naisseline, ces nouvelles fonctions au sein de l’exécutif représentent "un véritable challenge". "Il va falloir que je m’affirme en tant que femme indépendantiste dans cet univers très masculin." Sur onze membres, elle sera seulement la deuxième femme à composer le gouvernement calédonien, avec Isabelle Champmoreau. L’autre défi : être "aussi présente et réactive" que celui à qui elle succède. "Les directions attendent beaucoup de moi, car elles savent ce qu’elles perdent mais pas ce qu’elles gagnent."

    L’animation du FLNKS en question

    Maintenant qu’elle occupe un poste au sein du gouvernement, une question se pose : Laurie Humuni restera-t-elle à l’animation du FLNKS ? "Il va falloir que j’en discute avec mon président [Aloisio Sako, président du RDO]." Le sujet devra quoi qu’’il arrive être rapidement traité. En effet, l’Union progressiste en Mélanésie (UPM) devait récupérer, à la fin du mois, l’animation du FLNKS. Le parti de Victor Tutugoro a toutefois annoncé qu’il suspendait sa participation au FLNKS jusqu’à son prochain congrès, prévu le 9 novembre.

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