Entre un appel d’urgence et le déclenchement d’une équipe d’urgence à bord d’un véhicule équipé, il ne doit pas s’écouler plus de 4 minutes. Et pour sauver une vie, chaque seconde compte.

Nous avons suivi le travail des trois permanencières du Smur du Médipôle, qui reçoivent entre 200 et 400 appels par jour. Mais entre les appels malveillants, ceux qui appellent pour avoir le numéro du médecin de garde ou les interlocuteurs qui s’inquiètent pour un bobo au doigt, elles sont soumises à rude épreuve.

« Nous devons répondre à tous les appels, explique Christelle. On perd parfois du temps sur des appels qui ne relèvent pas de l’urgence. » Elles doivent ainsi faire preuve de tact… et de patience.

Après ce premier filtre, c’est le médecin régulateur qui prend le relais. En quelques secondes, il doit établir un diagnostic par téléphone. Une tâche qui apparaît parfois comme une gageure…

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