- Brice Bacquet | Crée le 01.10.2021 à 13h30 | Mis à jour le 01.10.2021 à 15h46ImprimerLouis Mapou assure le point presse en présence de Patrice Faure. Photo Anthony TejeroLouis Mapou et Patrice Faure ont pris la parole lors du point presse du gouvernement, vendredi 1er octobre, à 14 heures, pour annoncer la poursuite du confinement et dressé le bilan sanitaire.
La réponse que tout le monde attendait est tombée. Le confinement est prolongé jusqu’au 17 octobre, avec des assouplissements possibles la dernière semaine.
Le président du gouvernement Louis Mapou et le haut-commissaire de la République Patrice Faure se sont exprimés lors d’un point presse, vendredi 1er octobre, sur la suite des mesures sanitaires. "C’est long, ce sera long et c’est contraignant", reconnaît Louis Mapou.
"Le confinement a été décidé pour ne pas aggraver la situation. En fonction de la situation observée la semaine prochaine, le confinement strict pourra être adapté pour la période du 11 au 17 octobre", explique le président du gouvernement, en évoquant des aménagements pour certaines "activités économiques et sociales", dont l’école.
Passe sanitaire
Le gouvernement travaille sur la question du passe sanitaire. Il va être mis en place dans tout le pays, annonce Louis Mapou.
Le dispositif est déjà connu en Métropole. Celui-ci a été prolongé jusqu’en 2022 et concerne maintenant les adolescents de 12 à 17 ans. En Nouvelle-Calédonie, il pourrait permettre d’accéder aux restaurants ou aux vols intérieurs.
De nouveaux renforts
Nouvel élan de solidarité de la Métropole : 103 soignants vont venir en renfort des 174 déjà présents sur le territoire. Ils seront répartis dans les différents établissements selon les besoins. Ce deuxième contingent sera déployé à partir du 5 octobre.
"Le travail exceptionnel du personnel de santé ne suffit pas, les malades ont besoin de vous pour sauver le maximum de vie, explique Patrice Faure, haut-commissaire de la République. J’appelle à celles et ceux qui ne sont pas vaccinés à se faire vacciner sans délai."
7 619 cas et 129 morts
7 619 personnes ont été testées positives à la Covid-19. Dix malades ont succombé au virus en vingt-quatre heures. Le plus jeune défunt avait 40 ans. La moyenne d’âge était de 71 ans.
Depuis le début de la crise sanitaire, 129 personnes ont perdu la vie. "Ce bilan ne cesse de s’alourdir, déplore Louis Mapou, président du gouvernement. Chaque jour apporte son lot de décès et de contaminations."
Des indicateurs précis
Le chef de l’exécutif assure que le gouvernement s’appuie sur des "données concrètes" pour prendre ses décisions, notamment le taux d’incidence.
Aujourd’hui, le taux d’incidence calculé sur les sept derniers jours est de 588 cas positifs pour 1 000 habitants.
"C’est trop élevé encore, mais nous sommes sur une bonne pente", assure Louis Mapou. Au plus fort de l’épidémie, ce taux d’incidence atteignait 1 200.
La saturation des hôpitaux est aussi l’une des données prises en compte. Selon le dernier bilan, 56 personnes se trouvent en réanimation. 153 malades sont surveillés dans un "hospitel". "Le bilan aurait pu être plus lourd si les mesures n’avaient pas été respectées", estime Patrice Faure, haut-commissaire de la République.
Objectif 80 % de vaccinés
Le taux de vaccination est un autre indicateur. La vaccination reste le meilleur moyen de lutter, estime le président du gouvernement. 96 % des personnes décédées n’étaient pas vaccinées.
Louis Mapou a indiqué que 65 % de la population avait reçu une première dose. Dix-sept communes sur trente-trois affichent plus de 50 % de la population vaccinée.
Le gouvernement a pour objectif 80 %. "Il nous faut atteindre ce taux de vaccination pour imaginer un retour à la vie normale", explique-t-il.
"La vaccination est un des indicateurs pris en compte, renchérit Patrice Faure. Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons retrouver une vie normale. Nous devons aller vers une immunité collective." Le haut-commissaire annonce que pendant "plusieurs mois, la vie ne sera plus comme avant, elle sera différente".
"Incompréhension" des manifestations
Louis Mapou a tenu à revenir sur l’appel à manifester contre l’obligation vaccinale. Il a souligné son "incompréhension".
Pour rappel, la manifestation de samedi a été interdite par le haut-commissaire de la République, jeudi 30 septembre.
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