« J’estime, à ce stade, que c’est une ouverture de l’État » vient de déclarer Victor Tutugoro, pour le FLNKS, à la suite de la proposition du ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, ce vendredi matin sur la chaîne Caledonia, d’échanger par visioconférence sur le dossier de l’usine du Sud ou même de rencontrer à Paris les responsables du Front. Ces représentants de la coalition indépendantiste, de l’Ican et du collectif « Usine du Sud = usine pays » doivent faire un point ce vendredi midi. « Nous attendions une réponse de l’État pour reprendre le dossier. Voilà la réponse » a indiqué le président de l’UPM, parti politique actuellement à l’animation du FLNKS. « C’est une ouverture, j’estime qu’il faut la saisir ». Outre le thème de l’actionnariat, d’autres sujets doivent être évoqués, selon Victor Tutugoro : « la ressource, le modèle économique, la garantie sur les ouvrages environnementaux, etc »

Les leaders du FLNKS avaient quitté la réunion de crise sur l’usine du Sud samedi soir à la province Sud, jugeant que « Sonia Backès (présidente de la province Sud mandatée par la table ronde il y a une semaine) s’est disqualifiée ». L’Ican et le collectif souhaitaient que l’État reprenne la main. Les leaders du FLNKS ne participeront pas aux échanges politiques du groupe dit Leprédour sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, tant que la demande émise n’est pas satisfaite.

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