- Y. M. | Crée le 02.03.2021 à 09h35 | Mis à jour le 02.03.2021 à 16h00ImprimerLes membres du gouvernement se sont réunis ce mardi 2 mars sans parvenir à élire un président. Photo Thierry PerronIl n’y a toujours pas de pilote à bord du gouvernement.
La deuxième séance était-elle la bonne ? Non. Le haut-commissaire, Laurent Prévost, avait convoqué ce mardi matin, à 9 heures, les onze membres du 17e gouvernement, pour l’élection du président. Nouvel échec.
Comme lors de la précédente élection, Thierry Santa (Avenir en confiance) a recueilli 4 voix, Samuel Hnepeune (UC) en a recueilli 3 tout comme Louis Mapou (UNI). Calédonie ensemble a voté blanc. Aucune majorité ne s'est dégagée, l'élection du président du 17e gouvernement est donc reportée à une date ultérieure.
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Faute de pilote désigné, l’exécutif ne peut entrer en fonction. Dans l’attente, les représentants du 16e gouvernement assurent la continuité de l’activité de l’institution, et continuent de traiter les affaires courantes, comme le stipule la loi organique.
Une première tentative s’était déroulée en toute fin d’après-midi le mercredi 17 février, peu après l’élection des membres de cette 17e équipe gouvernementale. Deux candidats de la même sensibilité étaient en concurrence, Samuel Hnepeune pour le groupe UC-FLNKS et Nationalistes et l’Éveil océanien et Louis Mapou, de l’Union Nationale pour l’Indépendance (UNI), et ce, face à Thierry Santa, du groupe L’Avenir en confiance. Conclusion, aucune majorité suffisante.
Le climat était électrique il y a peu encore entre l’UC et l’UNI, après l’apport de deux bulletins supplémentaires surprises – un de l’élue du Parti travailliste, et un autre venu de l’Avenir en confiance – à la liste tirée par Louis Mapou. Ce qui a abouti à une égalité de sièges entre les formations indépendantistes au sein de l’exécutif. Les discussions entre les deux locomotives du Front n’ont pas suffi.
"J’étais de ceux qui préféraient qu’on attende un peu avant de démissionner " avait reconnu Daniel Goa, président de l’Union calédonienne, dans son discours d’ouverture du comité directeur à la tribu de Gamaï à Kaala-Gomen le 20 février. " Nous risquons de payer quelque peu notre précipitation ".
Pour Les Loyalistes, une « décision précipitée et non préparée » aux conséquences « directes sur le quotidien des Calédoniens »
Dans un communiqué diffusé dans la matinée, Les Loyalistes relèvent que " les indépendantistes ont pris la responsabilité de faire chuter l’exécutif il y a environ un mois pour de mauvaises raisons et reconnaissent aujourd’hui que cette décision était précipitée et non préparée.
Cette précipitation et cette impréparation ont des conséquences directes sur le quotidien des Calédoniens. Dans les prochains jours, les comptes sociaux vont être en grande difficulté faute de décision et il paraît improbable que le budget soit voté avant le 31 mars.
Le gouvernement actuel reste par conséquent en affaires courantes.
Dans ce contexte, l’Avenir en Confiance poursuit son action au service de tous les Calédoniens, notamment dans la gestion de la crise COVID ", conclut le communiqué.
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