fbpx
    Education
  • Aurélia Dumté | Crée le 28.01.2025 à 13h03 | Mis à jour le 28.01.2025 à 13h06
    Imprimer
    Dix personnes supplémentaires ont été recrutées pour faire face au pic de fréquentation à prévoir dès la semaine prochaine et ce jusqu’à la rentrée, le 17 février. Photo Aurélia Dumté
    Le 17 février, c’est la rentrée scolaire. Les écoliers de la province Sud devront à nouveau porter la tenue commune. Malgré l’incendie de son local de vente à Magenta en mai, la société IPC a réussi à tenir les délais pour aménager un nouvel espace afin d’accueillir les parents. Quelques différences sont apportées cette année, notamment avec davantage de T-shirts que de polos disponibles dans le kit et la possibilité d’acheter les vêtements à l’unité.

    Bleu, rouge, vert, les petits écoliers de la province Sud vont de nouveau arborer les couleurs de la tenue commune à la rentrée. L’année 2024 a été complexe, avec un retard d’approvisionnement, puis l’incendie des locaux, et du stock complet, de la société IPC à Magenta lors des émeutes. Une tolérance était donc acceptée sur le port des tenues communes dans la province Sud. Mais cette année 2025, les enfants porteront donc tous les couleurs de leur ville. La société IPC, qui est en charge de l’approvisionnement et du flocage des quelque 122 000 pièces, est prête, et accueille d’ores et déjà les parents.

    Le calme avant le pic de fréquentation

    Dans le nouveau local, rue de Papeete à Ducos, quelques parents se relaient, sans gros afflux pour le moment. "Le pic de fréquentation aura lieu lors des dix premiers jours de février", prévient Christophe Constantinou, gérant d’IPC, qui ajoute "nous invitons les parents à venir avant la rentrée". Le flux de parents est donc calme en ce mardi 28 janvier au matin, pas d’attente au comptoir. Les dix personnes recrutées pour l’occasion ont le sourire, et se rôdent tranquillement.

    "Nous avons reçu un SMS ce matin, nous étions dans le coin, on a décidé de passer, sourient Mitsuko, Jean-Christophe et leur fille Anaë. Lorsque le local a brûlé, on s’est posé la question de savoir si les tenues communes allaient être maintenues. En tant que maman et en tant qu’enseignante, je suis très contente que ce dispositif soit maintenu. Cela permet d’harmoniser, d’inculquer les valeurs du vivre ensemble", estime Mitsuko.


    Gil Brial, deuxième vice-président de la province Sud en charge de l’éducation, et Christophe Constantinou, gérant d’IPC. Photo Aurélia Dumté

    1 polo, 4 T-shirts, 1 polaire 1 chapeau à 5 250 F

    C’est en effet l’un des arguments de la province Sud, "l’objectif est de gommer les différences sociales, commence Gil Brial, deuxième vice-président à la province Sud, en charge de l’éducation. Les tenues communes répondent également à un objectif de lutte contre la vie chère, avec des prix compétitifs pour habiller ses enfants", continue l’élu, lors de la conférence de presse organisée dans le magasin des tenues communes. Le coût du kit, qui comprend cette année 1 polo, 4 T-shirts, une polaire et un chapeau, est de 5 250 F, contre 5 800 F l’année dernière. "Nous avons adapté l’outil à la demande des parents et à la situation budgétaire des collectivités et de la province Sud notamment", explique Gil Brial. Des T-shirts donc, plus adaptés au climat local, et moins coûteux. La province Sud prenant en charge plus de 4 000 F sur le prix total du kit des tenues communes.

    Fini le nom des écoles


    Le nouveau magasin des tenues communes, rue de Papeete, est organisé afin de limiter le plus possible l’attente. Les noms des écoles n’apparaît plus sur les tricots, seul le logo de la province Sud est désormais apparent. Photo Aurélia Dumté

    Autre petite modification, le nom des écoles n’est plus indiqué sur les vêtements, "ce qui simplifie notre logistique," précise Christophe Constantinou, qui ajoute que le flocage des 122 000 pièces de vêtement au logo de la province Sud s’est fait en trois semaines. Une modification qui arrangera également les affaires des bourses d’échange des tenues communes mises en place sur les réseaux sociaux.

    Les parents peuvent acheter des vêtements à l’unité, en fonction de leurs besoins, sans obligation d’acheter le kit. Ainsi, les 17 000 élèves de maternelle et de primaire de la province Sud devraient faire leur rentrée avec leur vêtement coloré, et ce dans les temps, le 17 février.

    Pour ce qui est des communes de brousse, "il y aura des régies délocalisées lors de la première semaine de mars dans les villages de la province Sud, Boulouparis, Bourail, Farino, La Foa, Thio, Yaté…" précise le gérant d’IPC.

    En attendant la rentrée, certains enfants, impatients de retrouver le chemin de l’école, se réjouissent de cette première étape concrète vers la salle de classe, comme Anaë, qui semble ravie d’avoir récupéré ses beaux T-shirt bleus. "C’est une forme d’engagement en tant qu’élève", souligne l’écolière.

    Note

    Le magasin des Tenues communes : 40, rue de Papeete, à Ducos, ouvert du mardi au vendredi de 9h30 à 17 heures et le samedi de 9h30 à 12h30. Achat possible sur place, ou en ligne sur le site tenue-commune.nc.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS