" Le Premier ministre a décidé […] de donner au Ministère des Outre-mer un ministre de plein exercice avec la volonté d’être rattaché à Matignon. C’est là aussi pour marquer, je le crois fortement, la volonté de ce gouvernement d’avoir en préoccupation première l’avenir de nos territoires d’outre-mer et de nos compatriotes " a déclaré, ce lundi 23 septembre depuis Paris, François-Noël Buffet, confiant sa "fierté" et son "plaisir d’avoir la responsabilité du ministère des Outre-mer".

Sans pour l’heure faire d’annonces, le nouveau ministre n’a pas manqué de souligner "la crise en Nouvelle-Calédonie, la situation mahoraise et puis les difficultés que connaissent aujourd’hui les Antilles et évidemment l’ensemble des problématiques liées à l’Outre-mer ". " Chacun sait ici qu’il y a des situations de tension. Évidemment que je les connais, cela va être la première des priorités " a-t-il assuré, souhaitant aussi "s’inscrire dans le temps long".

"Il y a encore du travail"

À la tête de la commission des Lois au Sénat, François-Noël Buffet a déjà plusieurs fois présidé des missions d’information, sur la Nouvelle-Calédonie notamment, ou publié des rapports sur les Antilles ou la situation sécuritaire à Mayotte. "Nous sommes allés un peu partout pour constater les situations de partout et je devais, pour ne rien vous cacher, rendre un rapport la semaine prochaine […] sur la Polynésie", a-t-il rappelé. "Ce n’est pas moi qui le ferai, mais le travail est fait. Dans tous les cas, cela veut dire que j’arrive ici avec non pas des certitudes absolues, […] mais un avec l’idée qu’il y a encore du travail, qu’il faut le continuer naturellement ".

"Vous pouvez compter sur ma détermination et ma disponibilité pour remplir cette mission qui m’a été confiée. Au-delà de cette mission, cette responsabilité que je prends avec beaucoup de gravité", a insisté le nouveau ministre, qui a aussi salué "l’engagement" de sa prédécesseur Marie Guévenoux. "Vous avez consacré votre temps, votre énergie à nos Outre-mer en y allant, bien évidemment, et en traitant les dossiers dans une période qui n’a pas toujours été facile et c’est le moins que l’on puisse dire".