- Baptiste Gouret | Crée le 04.01.2024 à 12h43 | Mis à jour le 04.01.2024 à 12h43ImprimerLa menace d’une cessation de paiements de l’usine Prony Resources a été repoussée de quelques semaines. Photo Archives LNC/Nicolas PetitEstimée au 8 janvier, cette échéance qui menaçait l’usine du Sud a finalement été repoussée de quelques semaines grâce à une réduction des délais de paiement de Trafigura. Le temps nécessaire pour signer le pacte du nickel de Bruno Le Maire et déclencher le financement de l’État.
Un peu de répit pour les salariés de Prony Resources. À la veille d’une manifestation prévue par le Soenc Nickel pour alerter sur la situation inquiétante de l’usine, les contours d’un sauvetage semblent se dessiner. Alors que le risque d’une cessation de paiements avait été estimé au 8 janvier par la direction, "l’échéance a été reportée à la fin du mois", annonce Sonia Backès, présidente de la province Sud.
Un sursis permis par la réduction des délais de paiements demandée par l’État à Trafigura. L’actionnaire minoritaire (19 %) de Prony Resources a accepté d’abaisser de trente à zéro jour le paiement de ses factures à l’usine de Goro. De quoi permettre à cette dernière de dégager suffisamment de trésorerie pour payer ses salariés et sous-traitants.
"Personne n’envisage la fermeture"
Une solution de quelques semaines, en attendant la signature du fameux "pacte du nickel" voulu par Bruno Le Maire.
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Le ministre de l’Économie a envoyé, mi-décembre, une mission pour organiser de nouveaux groupes de travail. Le trio d’hommes qui la composent devrait revenir dans une dizaine de jours pour finaliser le document et le faire signer par les groupes politiques et les industriels.
Ce pacte assurera un financement de l’électricité pour les trois usines, sous certaines conditions et notamment trois orientations majeures : l’ouverture des exploitations et des exportations de la ressource ; l’amélioration des coûts de l’énergie ; la diversification des débouchés économiques.
"Personne n’envisage la fermeture, une solution va être trouvée", tient à rassurer Sonia Backès.
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