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  • AFP | Crée le 01.07.2024 à 09h24 | Mis à jour le 01.07.2024 à 09h25
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    Menée au score jusqu’à la 90e minute, l’Angleterre a été sauvée par ses deux stars Harry Kane et Jude Bellingham. Photo Patricia DE MELO MOREIRA / AFP
    Les Petits Poucets ont fait peur aux ogres dimanche (ce lundi matin) à l’Euro-2024 : il n’a manqué qu’une minute à la Slovaquie pour éliminer l’Angleterre et la Géorgie a été la première équipe dans ce tournoi à mener face à l’Espagne.

    Au lendemain de l’élimination par la Suisse de l’Italie, championne d’Europe en titre, l’Angleterre, victorieuse de la Slovaquie en prolongation (2-1), et l’Espagne, finalement trop forte pour la Géorgie (4-1), ont décroché leurs billets pour les quarts de finale, mais ce fut loin d’être une formalité.

    Il a fallu un retourné aussi désespéré qu’acrobatique de Jude Belligham, jusque-là maladroit comme le reste de ses coéquipiers, à l’entrée de la dernière minute du temps additionnel pour que les "Three Lions", menés depuis la 25e minute, égalisent. Et dès le début de la prolongation, Harry Kane a mis KO de la tête de courageux et accrocheurs Slovaques (91e).

    L’Angleterre, vice-championne d’Europe 2021, peut continuer de rêver à son premier titre majeur depuis 1966, mais "nous savons que notre niveau de jeu devra être plus élevé", a reconnu son sélectionneur, Gareth Southgate. Après un premier tour laborieux, Southgate, très critiqué, avait pourtant décidé de lancer l’électrique Kobbie Mainoo.

    Mais le milieu offensif de 19 ans, comme les plus expérimentés Bellingham, Phil Foden, Bukayo Saka et Kane, crédités d’un total de 114 buts cette saison en clubs, ont longtemps buté sur le bloc compact slovaque.

    Un choc Espagne-Allemagne en quart

    Sur l’une de ses rares incursions dans la surface anglaise à la 25e minute, Ivan Schranz avait inscrit ce qui aurait pu être le but le plus important de l’histoire du football slovaque, avant le sursaut anglais.

    L’Angleterre, 4e du Mondial-2018, affrontera le 6 juillet (le 7 juillet chez nous) à Dusseldorf la Suisse qui avait donné samedi une leçon de réalisme à l’Italie (2-0). Sans surprise, la déroute des Italiens est un drame national : la presse dominicale évoque "une honte", "un désastre", "une faillite"…

    Malgré cette élimination qui intervient après des échecs à se qualifier pour les deux dernières éditions de la Coupe du monde (2018, 2022), le président de la Fédération italienne Gabriele Gravina a confirmé dimanche dans ses fonctions le sélectionneur Luciano Spalletti.

    "Ce match (perdu contre la Suisse 2-0) nous a ramené à zéro, on repart de là, je vais continuer à rajeunir notre groupe", a toutefois prévenu Spalletti.

    Dans l’autre rencontre de la journée, à Cologne, l’Espagne, sortie de la phase de poules avec le maximum de neuf points, a connu ses premières difficultés. La Géorgie, toujours aussi enthousiasmante pour son premier tournoi majeur, a fait jeu égal et même mieux avec la Roja jusqu’à la pause.

    L’équipe dirigée par Willy Sagnol a pris l’avantage lorsque Robin Le Normand a propulsé le ballon dans son propre but (18e) en voulant empêcher l’attaquant géorgien Khvicha Kvaratskhelia de reprendre un centre.

    Après un petit quart d’heure de doute, Rodri a remis les deux équipes à égalité (39e), avant que son équipe prenne nettement le dessus en seconde période sous une pluie battante avec des buts de Fabian Ruiz (51e), Nico Williams (75e) et Dani Olmo (83e).

    C’est maintenant l’Allemagne, l’autre équipe emballante de ce tournoi, qui attend l’Espagne en quarts de finale vendredi (samedi) à Stuttgart pour un quart aux allures de finale.

    "On ne doute pas"

    A la veille de leurs retrouvailles avec leurs meilleurs ennemis belges, les Bleus ont rallié Düsseldorf où ils disputeront leur 8e de finale lundi (mardi à 3 heures). "On ne doute pas mais il faudra concrétiser les occasions", a assuré le capitaine Kylian Mbappé en référence à une première phase laborieuse durant laquelle son équipe n’a totalisé que deux buts, l’un contre son camp d’un défenseur autrichien et l’autre sur pénalty face à la Pologne. "Nous ne sommes pas favoris", a reconnu de son côté le sélectionneur de la Belgique Domenico Tedesco, qui sera privé de son défenseur Thomas Meunier, touché à une cuisse.

    Mais comme l’ont constaté l’Angleterre et l’Italie, le statut de favori ne donne aucune garantie dans cet Euro qui chamboule la hiérarchie continentale.

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