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  • Baptiste Gouret | Crée le 16.09.2024 à 07h50 | Mis à jour le 16.09.2024 à 07h50
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    Un homme de 26 ans est mort, samedi soir à Ouégoa, après avoir été atteint de deux balles dans l’abdomen à la suite d’une altercation. Photo d'illustration/Anthony Tejero
    Un homme de 34 ans a ouvert le feu en direction de deux de ses cousins, samedi vers 21 heures à la tribu de Tiari, à Ouégoa. Atteinte au niveau de l’abdomen, la première victime, âgée de 26 ans, est décédée des suites de ses blessures.

    Une dispute qui vire au drame, à la tribu de Tiari, à Ouégoa. Samedi 14 septembre, au soir, un homme de 26 ans est mort après avoir reçu deux balles dans l’abdomen, tandis que son père, 58 ans, a été blessé à l’épaule et transporté au centre hospitalier de Koné.

    Les faits se sont déroulés vers 21 heures. L’auteur présumé est un homme de 34 ans, habitant de la tribu de Tiari et cousin des deux victimes. Une altercation serait survenue en raison "du comportement de la victime décédée qui aurait effectué des dérapages au moyen de son véhicule, devant la propriété de ses cousins, située en face de la sienne, tout en proférant des insultes", relate le procureur de la République, Yves Dupas.

    Des années de conflit

    L’auteur des coups de feu, en "état d’ivresse manifeste", rapporte le procureur en citant des témoins, serait alors sorti fusil en mains et aurait tiré à deux reprises en direction de son cousin, le touchant mortellement. Il aurait ensuite atteint à l’épaule le père de la victime, parti chercher un fusil chez lui après avoir vu son fils allongé sur le sol. "Manifestement, un climat de forte animosité régnait au sein de cette famille, en conflit depuis plusieurs années", souligne le procureur. Les opérations de police technique ont été menées sur les lieux du drame dès dimanche matin, menant à la découverte de trois étuis de calibre 20. Une autopsie du corps de la victime a été ordonnée.

    L’auteur présumé s’est présenté à la brigade de gendarmerie d’Ouégoa, dimanche à 8 heures, et a été placé en garde à vue. Lors de sa première audition, il a reconnu les faits, expliquant être "miné par les querelles régulières au sein de la famille".

    Une enquête, diligentée par la brigade de recherche de Koné et assistée de la brigade territoriale d’Ouégoa, a été ouverte des chefs d’homicide volontaire et de tentative d’homicide volontaire.

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