L'année 2014 démarre avec la propagation du virus Zika sur le territoire avec dix cas autochtones le 3 février et plus de 1 000 cas le 26 avril. Au niveau politique, cette année, qui marquait le début de la dernière mandature de l'accord de Nouméa, a notamment été marquée par l'élection de Sonia Lagarde à la mairie de Nouméa le 30 mars, la démission du haut-commissaire Jean-Jacques Brot le 19 juillet, la visite éclair de trente-six heures de François Hollande le 17 novembre, qui est le premier président français à avoir reçu un accueil républicain et coutumier à La Tontouta mais aussi le premier à s'être agenouillé sur les tombes de Jean-Marie Tjibaou et de Jacques Lafleur, ou encore la chute du gouvernement Ligeard le 15 décembre.

Des tensions politiques aux tensions sociales, il n'y a parfois qu'un pas. L'importante fuite d'acide survenue le 7 mai à l'usine du Sud cristallise les tensions dans le Sud, avec une longue période de soubresauts qui secouent Saint-Louis, le Mont-Dore et Yaté. Les 26 et 27 mai, deux gendarmes sont blessés par des tirs de chevrotine à Saint-Louis.

Mais l'année 2014, c'est aussi des moments d'histoire alors que le 2 septembre, le guerrier Ataï, icône de l'insurrection de 1878, et son "sorcier" retrouvent enfin leurs terres après cent trente six ans d'absence.

En sport, on retiendra le premier titre de champion du monde en stand-up paddle de Titouan Puyo le 11 mai au Nicaragua, l'arrivée du PMU et des paris hippiques le 11 juillet, mais aussi la victoire de Thierry Fondère le 25 octobre sur le Tour cycliste de Calédonie. Quinze ans après le sacre de Jérôme Bonnace, il devient le septième Calédonien à terminer en jaune.