Marie Dedebat réussit son bac en 1983, après être passée par Beaudoux et le Lapérouse. Ce fameux jour, elle croise Bernard Deloison, alors le boss du Gratuit, qui lui propose de travailler pour lui, en tant que commerciale. Il faut dire que Marie, aujourd'hui âgée de 57 ans, n'avait pas sa "langue dans la poche". Une faculté toujours en vigueur. "Je travaillais principalement sur Nouméa, je démarchais les commerçants et les entreprises, pour un salaire fixe." Puis, un jour, elle a rendez-vous rue de la République avec le directeur de la librairie JPL, Jean-Paul Leyraud, aussi cofondateur des Nouvelles calédoniennes. "Il a aimé mon approche avec les clients et m'a proposé un poste aux Nouvelles." Une nouvelle aventure qui durera deux ans, avant que Marie ne s'envole une année pour la Métropole. De retour en Nouvelle-Calédonie, elle travaille pour diverses entreprises. Elle importera la franchise Pier Import, à Kenu In puis à la baie de l'Orphelinat. Lasse des échanges mercantiles, elle décide de devenir infirmière. Diplômée en 2007, elle travaille au CHS, puis à l'IFPSS-NC (Institut de formation des professions sanitaires et sociales de NC) en tant que formatrice référente d'une promotion d'aides-soignants, avant de partir en formation cadre de santé à Bordeaux.

De retour en 2016, elle devient coréférente d'une promotion d'étudiants en soins infirmiers. "J'anime les trois années de formation des étudiants en soins infirmiers, je participe aussi à l'ensemble des formations continues." Avec l'aide des documentalistes du CDI de l'institut, Marie sélectionne les articles des Nouvelles en lien avec la santé et le social, "c'est un outil indispensable pour les étudiants en soins infirmiers", qui doivent se documenter en fin de cursus pour leur travail d'initiation à la recherche en soins infirmiers (TIRSI). Mais pas que, "je m'informe aussi grâce aux Nouvelles de la politique, de la santé, du social, de l'économie en lien avec le plan Do Kamo."