"Les Nouvelles font partie de l'histoire de la Calédonie." A 71 ans et après "deux carrières", l'une à la Poste, l'autre dans la police nationale, Gérard Salaun sait de quoi il parle.

Garde du corps de Jacques Lafleur, fondateur de club cycliste (l'AS Police), entraîneur et président du Comité régional de cyclisme (2000-2020), le retraité en connaît un rayon sur le pays et reste un passionné d'actualité. S'il n'est pas abonné aux Nouvelles, il "le prend régulièrement", particulièrement "les lundis et les mardis", jours de résultats sportifs. "Si je peux, je l'achète tous les jours", assure-t-il.

"Je vais le prendre dans la matinée, après le café et je le feuillette souvent vers 11 heures. Je préfère le format papier et prendre mon temps", explique-t-il encore. Il y lit les articles sur "la politique, qui est comme elle est. Même si on ne l'aime pas, on est obligé de la suivre."

"Le sport m'intéresse aussi, donc je l'ai particulièrement acheté pendant le Tour de France et les Jeux olympiques", précise l'ancien policier, encore engagé dans l'associatif via l'organisation du Tour cycliste de Calédonie (l'épreuve est en sommeil depuis deux ans, en raison de la crise sanitaire).

Les pages sports, il y a justement glissé sa plume, le temps d'un papier. "Un jour, j'ai écrit un article sur le footballeur Jacques Zimako (natif de Lifou, 13 sélections en équipe de France). J'étais en vacances à Métropole et il jouait à Saint-Étienne (entre 1977 et 1981)", se souvient-il. "Comme je le connaissais bien, je suis allé le voir, je l'ai interrogé et c'était passé dans le journal." Récemment, Gérard Salaun a particulièrement été interpellé par les "unes" sur "les cyclones ou l'affaire de Goro, qui nous a tous fait suivre l'actualité". Et il a été "très touché" de lire "la possible disparition du journal". "Les jeunes préfèrent internet mais pour les plus anciens, le papier reste important, il faut que ça dure", conclut-il.