- | Crée le 01.11.2021 à 08h43 | Mis à jour le 01.11.2021 à 19h10ImprimerPour l'heure, seuls collégiens et lycéens sont concernés par l'assiduité. Photo Archives Thierry PerronÀ partir d'aujourd'hui, collégiens et lycéens sont appelés rejoindre leurs établissements en faisant preuve d'assiduité. Une quinzaine de pédiatres prennent la parole pour encourager les familles à rescolariser leurs enfants.
Alors que le gouvernement et le vice-rectorat ont annoncé le retour à l'assiduité obligatoire à partir de mardi pour les collégiens et les lycéens, une quinzaine de pédiatres (1) se sont réunis pour élaborer un texte afin de rassurer la population sur la scolarisation des enfants. Ces spécialistes de la santé infantile expliquent que « Les formes graves de Covid chez l'enfant sont exceptionnelles ou très rares. Ce sont les adultes, les adultes en mauvaise santé et les adultes non vaccinés qui sont le plus à risque de développer une forme grave de la maladie. » Ils rappellent également que « la transmission du virus s'effectue aussi bien entre enfants, de l'enfant vers l'adulte mais très souvent des adultes vers les enfants. Elle peut s'effectuer aussi bien en milieu scolaire qu'à domicile avec sa famille ou ses amis, au parc de jeux, dans les activités du quotidien... »
Ainsi ces pédiatres calédoniens partagent le positionnement de la Société française de pédiatrie pour laquelle « fermer les écoles, c'est creuser les inégalités sociales, c'est aggraver la détresse et la santé mentale d'une population déjà très affectée par cette crise sanitaire ».
De plus, « fermer les écoles expose aussi à un risque de contamination accrue intra familiale des adultes non confinés vers les enfants (premier lieu de contamination) et aussi entre adolescents non scolarisés et non confinés ». Ils soulignent que « pour se développer harmonieusement, l'enfant a besoin d'interactions sociales enrichies et des apprentissages qui sont favorisés en milieu scolaire. »
« Il est urgent de les remettre à l'école » C'est donc sans ambiguïté qu'ils se positionnent : « Nous souhaitons rassurer les parents. Nous conseillons une reprise scolaire pour tous en suivant des mesures sanitaires simples tout en permettant aux enfants de ne pas avoir peur de l'autre. Les demi-jauges au collège et au lycée n'éviteront pas à notre jeunesse de se contaminer en dehors du milieu
scolaire. Des mesures barrières ont été mises en place à l'école, elles sont difficilement suivies au sein des familles. » Les soignants se projettent également : « Le virus sera toujours présent pour la rentrée scolaire 2022. Aujourd'hui, seule la vaccination des adultes et des jeunes à partir de 12 ans associée aux mesures barrières permettront à nos enfants de suivre une scolarité la plus normale possible aujourd'hui et l'année prochaine. Ne laissons pas nos enfants être des victimes collatérales d'une crise qui les impacte peu. Il est urgent de les remettre à l'école. » Une position qui rejoint totalement celle exprimée par le vice-recteur Erick Roser, « rien ne serait plus dommageable pour les enfants qu'une absence d'école pendant plus de cinq mois et demi. » Tout comme celle d'Isabelle Champmoreau, la membre du gouvernement en charge de l'éducation qui explique qu'avec ce retour à l'assiduité, « nous voulons faire passer le message que l'école est importante et qu'on peut y revenir en toute sécurité. Il y a des cas positifs, mais pas de contamination dans les établissements. »
Note
Savoir +
Les pédiatres signataires sont Laurent Besson-Leaud, Catherine Blanc-Rossignol, Virginie Chassot, Anne Coulon-Guilbert, Hélène David, Marine Dorsi Di Meglio, Gaël Guyon, Émilie Huguon, Corinne Joubert, Angelika Kammerl, Leïla Marcus, Marie-Eve Moulies, Sophie Pierron, Yann Polfrit, Laurent Tauzin.
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