- AFP | Crée le 25.04.2024 à 11h05 | Mis à jour le 25.04.2024 à 11h05ImprimerEn 2023, malgré la baisse de l’inflation, le coût de l’alimentaire n’a pas diminué. Photo archives LNC / TH.P.L’inflation dans les outre-mer est passée d’environ 5 % en décembre 2022 à 2,5 % en décembre 2023, ont annoncé mercredi les instituts d’émission monétaire de ces territoires, tout en relevant une baisse de la consommation des ménages et de l’activité. En Nouvelle-Calédonie, ce ralentissement est surtout dû à la crise du nickel, mais il pourrait s’étendre à l’ensemble des secteurs en 2024.
"Dans les outre-mer, comme dans l’Hexagone, l’inflation a nettement reflué en 2023, passant d’environ 5 % en décembre 2022 à 2,5 % en décembre 2023", ont expliqué dans un communiqué l’IEDOM (pour les outre-mer en zone euro) et l’IEOM (pour les territoires du Pacifique). En cause, la baisse des tensions sur les prix de l’énergie et sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Cependant, le coût de l’alimentaire ne baisse pas, tout comme ceux des crédits à la consommation ou à l’habitat, qui ont atteint respectivement 6 et 3,5 % en moyenne.
A cela s’ajoutent des difficultés propres aux territoires ultramarins, telles que la crise de l’eau à Mayotte fin 2023 ou celle du nickel en Nouvelle-Calédonie, qui ralentissent également l’activité. Bien que l’emploi salarié privé a dans l’ensemble progressé, les entreprises ont rencontré des difficultés à recruter et le taux de chômage est resté élevé.
"Fragilisation des entreprises"
Pour 2024, les banques centrales ultramarines évoquent "la perspective d’une fragilisation des entreprises et d’un recul de l’activité dans certains territoires".
"Depuis quelques mois, les défaillances d’entreprises sont en nette augmentation, particulièrement dans les bassins atlantique et indien", s’inquiètent les deux instituts.
En Guyane, à Mayotte et "surtout en Nouvelle-Calédonie", les chefs d’entreprise s’attendent même "à une baisse d’activité tous secteurs confondus", souligne le communiqué.
Dans une optique d’amélioration à moyen terme, l’IEDOM et l’IEOM espèrent une "meilleure intégration des outre-mer dans leur voisinage régional".
Ils appellent aussi à augmenter l’investissement productif privé, actuellement inférieur au niveau national, à accélérer la transformation numérique et à rendre les territoires plus attractifs, notamment en concrétisant les projets de transport.
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