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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 05.06.2024 à 08h49 | Mis à jour le 05.06.2024 à 09h40
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    Déjà 500 entreprises ont été détruites depuis le déclenchement des émeutes, il y a trois semaines. Photo Anthony Tejero
    Après trois semaines d’émeutes, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) fait le constat d’une sécurité toujours pas garantie dans l’agglomération et d’une libre circulation entravée empêchant la reprise du travail des entreprises encore débout.

    La Nouvelle-Calédonie entame une quatrième semaine de crise et "les chefs d’entreprise ne constatent aucune amélioration de la situation sur le terrain", déplore la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), dans un communiqué diffusé ce mercredi matin. Alors que 500 entreprises ont déjà été détruites depuis le déclenchement des émeutes, celles encore debout font en effet face à une autre difficulté : "il demeure impossible aux salariés et aux chefs d’entreprise de pouvoir se rendre en toute sécurité sur leur lieu de travail."

    Malgré le déploiement de plus de 3 000 forces de sécurité, de nombreux barrages et des affrontements avec les émeutiers empêchent toujours la libre circulation des personnes et des biens dans l’agglomération.

    "Crise cataclysmique"

    Le rétablissement des conditions de sécurité minimale est essentiel, selon la CPME. Il en va "de la survie des entreprises encore debout", de "celles et ceux qui ont encore un travail" et "du maintien d’une économie dont il faudra nécessairement revoir les structures, au risque de répéter les mêmes erreurs".

    La Confédération en profite pour rappeler les chiffres "vertigineux" des dégâts causés depuis le début de la crise : "sept morts, plus de 500 entreprises incendiées, pillées ou vandalisées pour près 180 milliards de CFP de dégâts, (1,5 milliard d’euros, soit plus d’un dixième du PIB du pays), 5 000 emplois détruits et près de 20 000 emplois concernés par le chômage partiel alors que l’emploi salarié calédonien représentait, avant cette crise cataclysmique, 68 000 personnes."

    "Les femmes et les hommes de bonne volonté veulent pouvoir continuer à sauver ce qui peut l’être, à travailler, à créer de la valeur humaine et de la richesse. Mais aujourd’hui, leur seule bonne volonté ne peut plus suffire."

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