- Anthony Tejero | Crée le 24.05.2024 à 19h59 | Mis à jour le 27.05.2024 à 19h54ImprimerLe tir serait parti alors que deux policiers, qui n'étaient pas en service, étaient pris à partie par une bande d'une quinzaine d'individus. Image d'illustration / Photo Anthony TejeroUne septième victime est à déplorer ce vendredi 24 mai, douzième jour d’émeutes dans le pays. Selon le procureur de la République, un policier a fait usage de son arme et a tiré sur un homme de 48 ans alors que le fonctionnaire était "pris à partie physiquement" avec son collègue par un groupe d’une quinzaine de personnes.
[Mise à jour] Les autorités ont précisé, depuis, que l'auteur du tir n'était pas en service au moment des faits.
Le procureur de la République vient de communiquer les premiers éléments sur les circonstances du drame qui a causé un septième décès depuis le début des émeutes ce vendredi 24 mai.
Vers 15h 15, alors qu’ils circulaient dans leur véhicule dans la commune de Dumbéa en direction du centre hospitalier du Médipôle, un fonctionnaire de police et son collègue ont été pris à partie physiquement par un groupe d’une quinzaine d’individus, annonce Yves Dupas.
Dans des circonstances qui restent à déterminer, l’un des fonctionnaires de police aurait fait usage de son arme de service en tirant un coup de feu, pour s’extraire de cette altercation physique. Un homme âgé de 48 ans est alors atteint mortellement par ce tir. Les premières constatations font état de la présence de traces de coups sur le visage des fonctionnaires.
Le policier a été placé en garde à vue
Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête du chef d’homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique. "À ce stade, les investigations diligentées seront accomplies avec toute l’objectivité et l’impartialité nécessaires à la manifestation de la vérité", assure le procureur de la République, ajoutant que le fonctionnaire qui a fait usage de son arme, est placé en garde à vue.
C'est la première victime tuée par une force de l'ordre depuis le début des émeutes, le 13 mai dernier, ce qui porte à sept le nombre de morts directement liés à ces violences.
Ce nouveau décès intervient après plusieurs jours d'accalmie, certes relative, selon les autorités, mais surtout au lendemain de la visite d'Emmanuel Macron venu demander le retour "à la paix" et la levée des barrages.
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