Le président du gouvernement a tenu à réagir au refus de l’exécutif, mardi, d’autoriser l’export de 2 tonnes supplémentaires par an à la SLN.

Tout en rappelant qu’en 2019, sous le dernier gouvernement de Philippe Germain, la première autorisation s’était faite sans contrepartie. "Ce projet d’arrêté proposait de permettre à la SLN d’augmenter ses volumes d’exportation sous réserve qu’aucune procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation ne soit ouverte par la société et du maintien de son activité métallurgique (renouvellement du four FD11 d’ici 2027), et selon un échéancier progressif, conditionné par des engagements et contreparties en termes non seulement de synergies mises en œuvre avec les autres opérateurs calédoniens, mais aussi d’emplois et d’investissements de production et de protection environnementale accordés en 2019".

Le président " déplore le rejet de cette proposition équilibrée par les indépendantistes et Philippe Germain, alors même que ces membres ne se sont pas opposés à l’augmentation des exportations de la NMC vers la Chine, votée par le gouvernement le 14 janvier 2020 ".

Il assure ne pas " un tel mépris des familles qui dépendent du sauvetage de leur outil de travail, un tel mépris des plus fragiles qui bénéficient des politiques publiques financées par une activité économique dynamique " et assure que les échanges continuent avec la SLN afin d’examiner toutes les pistes possibles pour sauver la première entreprise privée du pays et préserver leurs emplois, " dans l’intérêt général de tous les Calédoniens, et tout particulièrement ceux de la province Nord ".