- Baptiste Gouret | Crée le 28.08.2024 à 15h14 | Mis à jour le 28.08.2024 à 15h14ImprimerVictor Tutugoro et Jean-Pierre Djaiwé ont annoncé que l’UPM et le Palika ne participeront pas au congrès du FLNKS, prévu samedi 31 août et dimanche 1er septembre 2024, à Koumac. Photomontage LNCLes deux partis, membres fondateurs du Front, considèrent que les conditions ne sont pas réunies pour garantir la tenue de débats apaisés au congrès du FLNKS, prévu ce week-end à Koumac.
Déjà reporté en juin, le congrès du FLNKS, prévu samedi 31 août et dimanche 1er septembre, continue de provoquer la controverse au sein de la mouvance indépendantiste. À tel point que deux partis fondateurs du Front, l’Union progressiste en Mélanésie (UPM) et le Parti de libération kanak (Palika) ont annoncé leur intention de ne pas participer au congrès.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi 28 août, Victor Tutugoro, président de l’UPM, déplore l’élaboration unilatérale de l’ordre du jour du congrès et "l’absence de débat sur la stratégie de fond que le FLNKS devra poursuivre". Il rappelle ainsi que "le projet de société du FLNKS est la pierre angulaire de son unité et que ses fondamentaux multiculturels et démocratiques ont contribué à une large adhésion d’une partie de la population lors des scrutins référendaires". Par ailleurs, Victor Tutugoro estime que les conditions de sécurité et de circulation actuelles en Nouvelle-Calédonie ne permettent pas "un débat apaisé" essentiel pour se "projeter sur la recherche d’un accord sur l’avenir institutionnel d’une part mais également d’autre part sur les enjeux et les conditions de la reconstruction du pays, à la suite des émeutes condamnées unanimement".
Le préalable d’un "retour à la vie normale"
Même constat pour Jean-Pierre Djaiwé. Interrogé ce mercredi midi au terme d’une séance au Congrès, le président du Palika a également annoncé que son parti ne participera pas au rassemblement de ce week-end. Une décision annoncée dès mardi après-midi aux élus de l’Union calédonienne, lors d’une réunion organisée entre les deux partis. "Nous avons dit qu’au vu des conditions que nous connaissons aujourd’hui, il n’est pas possible de se réunir en congrès", explique Jean-Pierre Djaiwé, soulignant que le maintien d’une démarche "de discussions et de négociations" instaurée par le dernier congrès du FLNKS, à l’Anse-Vata en février 2023, impliquait "que la Nouvelle-Calédonie retrouve une vie normale".
Une question se pose désormais : le congrès du FLNKS pourra-t-il avoir lieu, malgré l’absence de deux des quatre partis fondateurs du Front ? "Oui, il va se tenir comme programmé", affirme Pierre-Chanel Tutugoro, président du groupe UC-FLNKS et Nationalistes au Congrès. La non-participation du Palika et de l’UPM n’empêchera pas, selon l’élu, à "certains de leurs militants d’être présents" notamment à travers "la CCAT".
Le bureau politique du FLNKS doit se réunir ce mercredi 28 août, sans l’UPM ni le Palika.
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