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    Nouvelle Calédonie
  • Julien Mazzoni | Crée le 28.03.2025 à 09h19 | Mis à jour le 28.03.2025 à 14h09
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    En février, Manuel Valls est parvenu à réunir autour de la table les formations indépendantistes et non-indépendantistes. Photo archives LNC / Baptiste Gouret
    Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, atterrira samedi 29 mars, le matin, à La Tontouta, pour quatre jours de visite et de discussions sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Voici les grandes lignes de son programme.

    Un mois après avoir relancé les discussions autour d’un accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, est de retour samedi 29 mars pour le second round de rencontres.

    De discussions à "négociations"

    Le locataire de la rue Oudinot débarquera à 8 heures du matin à La Tontouta. Les rencontres avec les forces politiques débuteront dès 14 heures, au haussariat. Sous forme de bilatérales ? Avec tout le monde autour de la table ? Le programme fourni par le ministère ne le précise pas, mais il est à noter que ces rencontres sont qualifiées, cette fois-ci, de "négociations" dans le document.

    Ces négociations se poursuivront le lendemain, dimanche matin, avant un repas avec les maires, toujours au haussariat. Le dimanche après-midi sera consacré à de nouveaux échanges. Le ministre rencontrera ensuite des représentants de la société civile, à 20 heures, à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, à Nouville.

    Les lundi et mardi seront consacrés à la poursuite des négociations, ponctuées d’une visite du lycée Lapérouse lundi matin et d’un échange avec les forces armées le lendemain à 7h30.

    Les négociations sont prévues pour durer jusqu’à 20 heures mardi, avant que le ministre ne reprenne la direction de Paris sur le vol de 22 heures.

    "Un moment historique"

    Ces quatre jours suffiront-ils à dessiner l’ébauche d’un accord ? Difficile à dire tant les positions semblent encore antagonistes. En début de semaine, le ministre, auditionné par la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale, avait déclaré que "nous sommes à un moment décisif, historique, et seul le dialogue permettra de reconstruire un projet commun, partagé, et d’imposer la paix civile". S’il se disait "prudent ", Manuel Valls estime que les conditions du dialogue ont été recréées lors de son déplacement au mois de février.

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