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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 02.08.2024 à 18h40 | Mis à jour le 02.08.2024 à 18h40
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    Les militants de la CCAT se sont réunis le week-end dernier lors de leur deuxième assemblée générale, à Poindimié. Photo d'illustration/Baptiste Gouret
    La Cellule de coordination des actions de terrain a tenu sa seconde assemblée générale, les 27 et 28 juillet, qui a réuni environ 1 500 personnes à la tribu de Bayes, à Poindimié. Une semaine après, l’organisation a dévoilé dans un communiqué les décisions qui y ont été prises pour la suite de la mobilisation.

    Pour la deuxième fois en moins de deux mois, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) a réuni ses militants, samedi 27 et dimanche 28 juillet, lors d’une assemblée générale. Après Azareu (Bourail) les 13 et 14 juin, c’est cette fois à la tribu de Bayes, à Poindimié, que 24 délégations et environ 1 500 personnes sont venues participer à deux nouvelles journées de travail. Une semaine après, la CCAT dresse le compte rendu de cette nouvelle assemblée dans un communiqué diffusé ce vendredi 2 août.

    Christian Tein candidat à la présidence du FLNKS

    En premier lieu, la CCAT formule de nouveau sa volonté de voir les forces de l’ordre quitter le territoire et des enquêtes indépendantes sur leurs agissements depuis le début des émeutes soit réalisées. Par ailleurs, il a été décidé que le 13 mai, premier jour des exactions, serait dorénavant une "date de commémoration". Ainsi, chaque 13 du mois, des actions seront organisées sur les points de mobilisation du pays. Par ailleurs, le maintien d’une "mobilisation pacifique" a été acté, tant que la loi sur le dégel du corps électoral n’est pas définitivement retirée.

    Il a également été question du FLNKS, avec lequel la CCAT entretient des relations compliquées. Si les militants de la cellule ont reconnu que le Front restait "le mouvement de libération nationale" référent, ils lui demandent désormais de reconnaître la CCAT "comme structure terrain et assumer avec l’ensemble des partis politiques qui le composent, les conséquences des actions de terrain coordonnées" lors de son congrès populaire qui "doit se tenir impérativement avant fin août". La CCAT remet également en question la gouvernance du FLNKS, jugée "défaillante", et propose ainsi la candidature de Christian Tein, emprisonné dans l’Hexagone. Ce dernier a par ailleurs été confirmé dans son rôle de porte-parole de la CCAT.

    Un "accord de Kanaky"

    Durant l’assemblée de Bayes, les militants ont réaffirmé leur volonté de voir leurs prisonniers être rapatriés au plus vite sur le territoire. Ces derniers ont également signé une pétition pour exiger le départ du haut-commissaire, Louis Le Franc, remise à la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guevenoux, présente ces derniers jours en Nouvelle-Calédonie.

    Pour finir, la CCAT se dit en faveur d’un maintien des élections provinciales telles que prévues, au 15 décembre 2024, mais en conservant le corps électoral actuel. Par ailleurs, la reprise d’un contact avec l’Etat est conditionnée à la signature d’un "accord de Kanaky formalisé par le transfert des compétences régaliennes".

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