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    Nouvelle Calédonie
  • A.D. | Crée le 02.08.2024 à 15h52 | Mis à jour le 02.08.2024 à 15h52
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    Le sucre, qu’il soit dans des confiseries, des gâteaux industriels ou des boissons, devrait finalement être taxé à partir du 1er septembre. DR
    Elle devait entrer en vigueur hier, jeudi 1er août. Elle sera finalement appliquée le 1er septembre. La taxe sur le sucre et les produits sucrés, qu’ils soient importés, transformés ou fabriqués localement, doit rapporter 3,3 milliards de francs par an, qui seront directement orientés vers l’agence sanitaire et sociale. Mais cette taxe risque également d’engendrer une hausse des prix des produits concernés.

    Ce jeudi 1er août devait sonner la mise en application d’une taxe sur les produits sucrés, importés ou fabriqués localement. La loi elle-même a été votée au Congrès en décembre, sans les voix de l’opposition. Cette nouvelle taxe, dont les rentrées d’argent doivent aller directement dans les caisses de l’Agence sanitaire et sociale, a finalement été décalée au 1er septembre. "Compte tenu de la situation exceptionnelle que traverse la Nouvelle-Calédonie et du temps nécessaire aux entreprises pour paramétrer leurs outils informatiques et comptables, cette taxe ne s’appliquera qu’aux opérations réalisées à compter du 1er septembre," souligne le gouvernement par communiqué.

    "Marche à blanc"

    En se basant sur la consommation actuelle, les services de l’exécutif calédonien ont estimé qu’elle pourrait rapporter 3,3 milliards de francs par an. Mais les produits ainsi taxés risquent fort de subir une augmentation tarifaire.

    "C’est une sorte de marche à blanc, commente une source proche du dossier. Mais avec cette catastrophe économique à venir, les licenciements, c’est une aberration de la mettre en vigueur maintenant et de surenchérir les produits alimentaires. Importateurs comme industriels, nous sommes d’accord pour appliquer cette taxe, mais pas maintenant."

    La taxe s’applique aux produits importés comme aux produits alimentaires fabriqués ou transformés localement. Sont concernées entre autres les boissons sucrées, les boissons lactées, les glaces, les confiseries, les chocolats, les pâtisseries, les biscuits industriels ou encore le sucre à l’état solide ou en sirop.

    Des prix fixés par le Congrès le 2 mai

    Le 2 mai dernier, les élus du Congrès se sont mis d’accord sur la fixation des tarifs. Deux modalités ont finalement été retenues : un tarif à un franc par gramme de sucre contenu dans un litre de boisson ainsi que des tarifs forfaitaires de 200 francs par litre ou kilogramme pour les glaces et 250 francs par kilogramme pour le chocolat et les confiseries. Le rendement est estimé à 3,3 milliards de francs par an en se basant sur la consommation actuelle et de 2,6 milliards par an en misant sur un objectif ambitieux d’une baisse de 20 % de la consommation.

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