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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Tenahe Faatau avec A.T. | Crée le 11.10.2023 à 13h24 | Mis à jour le 11.10.2023 à 16h08
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    Sarah Robin et Cinzia Alessi (au centre) font partie des quatre lauréates ultramarines de cette 17e édition. Photo DR
    La Fondation L’Oréal, qui vise à encourager les jeunes femmes à se lancer davantage dans une carrière scientifique, vient de récompenser quatre jeunes chercheuses ultramarines, dont deux sont originaires du Caillou. Notre partenaire Outremer 360° les a rencontrées, ce mardi, en Métropole, avant la cérémonie officielle de remise des prix.

    35 chercheuses françaises viennent de décrocher le Prix jeunes talents pour les femmes et la science. Depuis 2007, la Fondation L’Oréal décerne chaque année cette distinction à des doctorantes et post-doctorantes en partant d’un constat : les femmes restent minoritaires dans ce domaine, ne représentant en France que 29 % des chercheurs.

    Ce prix vise ainsi à mettre en avant des modèles afin "d’encourager les jeunes filles à croire en leur potentiel et se tourner vers des carrières scientifiques", précise la Fondation.

    Parmi les lauréates de cette 35e édition, quatre jeunes femmes sont originaires de l’outre-mer, dont deux viennent de Nouvelle-Calédonie.

    Étude des "super coraux" de Bouraké

    C’est le cas de Cinzia Alessi, qui habite à Nouméa. La biologie marine l’a conduit dans le monde entier : de sa Sicile natale à la Nouvelle-Calédonie en passant par les États-Unis, l’Indonésie au Coral Eye et l’Australie. Plongée dans des cultures et des langues différentes, elle s’est progressivement spécialisée dans l’étude des coraux dans les mers du monde entier. Elle mène désormais un doctorat sur le Caillou sur la physiologie des coraux vivant dans des conditions environnementales extrêmes, dans la mangrove de Bouraké, à Boulouparis.

    Préserver la mangrove

    De son côté, Sarah Robin a grandi à Nouméa et y habite encore aujourd’hui. Elle est portée par une vocation : celle de préserver l’environnement naturel de son Caillou natal. Après un baccalauréat international obtenu en Australie, elle rejoint les États-Unis pour étudier la chimie. Afin de donner un tournant concret à ses études fondamentales, la scientifique décide de se spécialiser en biochimie marine. Désormais, elle mène une thèse en chimie de l’environnement, à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, et œuvre pour préserver la mangrove, un écosystème central pour les hommes et l’environnement de l’archipel.

    À leurs côtés, deux autres jeunes femmes : Helena Teixeirn, de La Réunion et Margaux Crusot, Polynésie française. La rédaction d’Outre-mer 360° les a rencontrées, ce mardi. Découvrez leur portrait en vidéo.

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