Le rêve olympique de Maxime Grousset sur 100 papillon s’est envolé ce dimanche matin dans le bassin de la Défense Arena. Sacré champion du monde dans cette discipline en 2023, le Calédonien n’as pu faire mieux qu’une cinquième place.

Encore troisième au virage, l'ancien nageur du CNC a paru céder dans la seconde longueur et finit 5^e en 50"75, plus lent qu'en séries, demi-finales, et lorsqu'il avait décroché en 2023 le titre mondial alors qu'il ne travaillait pas spécifiquement cette épreuve (en 50"14).

Déjà cinquième jeudi du supersonique 100 m nage libre marqué par le record du monde du Chinois Pan Zhanle, le Calédonien s'était dans la foulée qualifié pour la finale du 50 m aux côtés de Florent Manaudou, qui y a décroché vendredi (samedi matin) le bronze.

"Je ne l'explique pas"

Mais le sprinteur entraîné à Amiens par Michel Chrétien avait finalement renoncé au 50 m pour se concentrer sur le 100 m papillon, sur lequel il estimait avoir de meilleures chances de médaille.

"Je suis déçu, c'est comme ça... Je voulais gagner. Je suis assez loin du podium. Donc voilà je n'y étais pas... Je ne l'explique pas, c'est juste la déception et je sais qu'il me reste une course, il faut que je reste mobilisé mais pour l'instant il faut que je digère" a réagi Grousset en zone mixte.

Kristof Milak sacré

Vice-champion olympique de la distance aux JO-2020 de Tokyo, c'est le Hongrois Kristof Milak qui s'est imposé en 49"90, reprenant dans la deuxième longueur le Canadien Josh Liendo (49"99). L'autre Canadien Ilya Kharun complète le podium.

Meilleur chrono des séries (50"19) comme des demi-finales (50"38), Milak se présentait en grand favori, seul des huit finalistes à être déjà passé sous les 50 secondes. Mais c'était déjà le cas sur 200 m papillon mercredi (jeudi matin), où il détenait de surcroît la meilleure marque de l'histoire, et n'avait pu résister au dernier 50 m de la star française des JO, Léon Marchand.

Le Hongrois de 24 ans reprend le fil de sa domination sur la distance: il en avait été le champion du monde à Budapest en 2022, avant de s'éloigner des bassins pour des problèmes de santé mentale.

Le Canadien Josh Liendo, 21 ans, vice-champion du monde en 2023 derrière Maxime Grousset, améliore encore ses 50"06 réalisés lors des sélections canadiennes, jusqu'alors la meilleure performance mondiale de l'année.