fbpx
    Nouvelle Calédonie
  • AFP | Crée le 21.06.2024 à 07h19 | Mis à jour le 21.06.2024 à 11h58
    Imprimer
    Florent Manaudou et et le nageur calédonien Maxime Grousset se sont tous deux qualifiés respectivement pour le 50 m nage libre, lors des Championnats de France de Chartres. Photo AFP/SEBASTIEN BOZON
    Portés par leur rivalité, Florent Manaudou et le nageur calédonien Maxime Grousset se sont tous deux qualifiés pour le 50 m nage libre des JO de Paris jeudi au terme de la finale des Championnats de France de natation de Chartres. Lara Grangeon n’a pas eu la même réussite malgré sa victoire sur le 200 m papillon. Son dernier rêve olympique s’est envolé pour une petite seconde.

    Depuis le début de la compétition, qui fait office de sélection pour les JO, les deux nageurs attendaient ce cours avec impatience pour pouvoir enfin se mesurer l’un à l’autre.

    Et c’est finalement, le plus âgé des deux qui s’est imposé en 21 sec 54 devant Grousset, deuxième en 21 sec 67.

    "On se sert l’un l’autre pour aller plus vite", a expliqué Manaudou. C’est bien pour les Jeux parce qu’il y aura des mecs qui iront plus vite, donc je suis content d’avoir Max à côté de moi."

    Dès les séries matinales, Manaudou avait marqué les esprits en signant un chrono impressionnant (21 sec 52), son meilleur temps personnel depuis son retour à la natation en 2019 après son détour par le handball.

    La performance était d’autant plus monumentale que le champion olympique 2012 avait très visiblement relâché son effort dans les derniers mètres.

    Une course qui devrait désormais servir de référence au nageur de 33 ans : "J’ai rarement été aussi bien, aussi rapide en relâchant autant. J’ai un petit peu tout composté dans ma carrière, mais je n’avais jamais pris autant de plaisir de faire une course en 50 m nage libre."

    En finale, la crispation due à l’enjeu s’est cependant fait sentir, a-t-il reconnu. "J’étais très tendu au niveau des jambes avant le départ. Je pense que ça s’est un peu ressenti dans ma nage. J’étais beaucoup plus crispé que ce matin. Mais ça va, c’était un bon 50 m. Faire 21 sec 5 en croustillant un petit peu, ce n’est pas si mal que ça."

    "Cette rivalité, elle nous a construits"

    Manaudou se qualifie ainsi probablement pour ses quatrièmes Jeux consécutifs après Londres-2012, Rio-2016 et Tokyo-2020. Le nageur a toujours décroché au moins une médaille à chaque édition.

    "Ça commence à faire. On me voit toujours comme le petit frère de…, mais ça fait un petit moment que je suis là maintenant", a-t-il déclaré en référence à sa sœur, Laure, championne olympique en 2004. "Mes quatrièmes Jeux à 33 ans et à la maison en plus."

    Le nageur calédonien Maxime Grousset, déjà qualifié pour le 100 m nage libre, disputera lui ses deuxièmes Jeux et espère que la rivalité avec son coéquipier lui servira sur la scène de la Défense Arena.

    "C’est ce qui va se passer aux Jeux. On va quasiment être tous au même niveau et un très, très haut niveau, a prévenu le nageur de 25 ans. Florent fait partie du très, très haut niveau et le fait de se mesurer à lui, c’est quelque chose qui m’apporte beaucoup. Parce que cette rivalité, elle nous a construits tous les deux. Et dans la perspective des Jeux, c’est très important."

    Pour ce 50 m, le Calédonien a dit s’être senti "bien et rapide". "J’ai voulu mettre un peu plus de rythme mais je pense que je passe un peu plus au travers que ce matin. À chaud ce n’est pas évident d’analyser cette course. Je ne suis pas plus frustré que ça et il me reste encore une course. Je pense que le 100 m papillon de demain se profile assez bien. Je vais essayer de trouver beaucoup de fluidité et je pense que je peux nager vite. Je prends chaque course comme un jeu et c’est pour ça que ça répond bien cette semaine."

    À Chartres, il restera au champion du monde 2023 de la spécialité à aller chercher son ticket pour le 100 m papillon vendredi.

    Dans les autres courses du soir, les dossistes Mewen Tomac et Yohann Ndoye-Brouard, déjà qualifiés sur le 100 m dos, ont réussi à rajouter le 200 m dos à leur programme olympique.

    En demi-fond, Anastasiia Kirpichnikova a obtenu sa qualification pour le 800 m après avoir déjà validé ses billets pour les 400 et 1500 m.


    Malgré un blessure à la cheville, Lara Grangeon est devenue championne de France du 200 m papillon, échouant aux portes des minima pour les JO de Paris. Photo Stéphane KEMPINAIRE / FFT

    Lara Grangeon a tout donné

    De son côté, Lara Grangeon a décroché un nouveau titre de championne de France sur 200 mètres papillon. Vainqueur en 2'09''26 devant Lilou Ressencourt (2'09''30) et Juliette Marchand (2'11''76), la championne calédonienne, qui s’est blessée à la cheville juste avant cette compétition, n’a malheureusement pas réalisé les minima pour le JO. "C’est dur, parce que c’est beaucoup d’efforts, beaucoup de sacrifices, beaucoup d’engagement. Je me suis battue jusqu’au bout, après c’est la vie. Je ne peux pas avoir de regrets, parce que j’ai fait tout ce que j’ai pu, a-t-elle déclaré au micro de France télévisions. C’était certainement une de mes dernières courses. C’est beaucoup d’émotion, parce que quand il y a beaucoup de travail c’est toujours dur d’échouer. Mais mon moteur ça a été de rêver et d’être super bien accompagnée". Le rêve de participer à ses quatrièmes Jeux après ceux de Londres, Rio et Tokyo s’est certes envolé la nuit dernière dans le bassin de Chartes, Lara Grangeon n’en reste pas moins un des plus grandes championnes que la Calédonie ait connues. Elle l’a prouvé encore la nuit dernière en décrochant un nouveau (dernier) titre national.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS