Le Groupe politique UC-FLNKS et Nationalistes du Congrès demande par communiqué "une action rapide et décisive pour permettre d’assurer un service minimum" de transport en commun pour les six prochains mois.

L’arrêt des transports en commun depuis le 13 mai pénalise plus de 30 000 personnes dans l’agglomération et menace plusieurs centaines d’emploi. Mais les dégâts sont si importants sur le réseau Tanéo que le Syndicat mixte des transports urbains n’a pas de visibilité sur la reprise de son activité. En conséquence, il a décidé mercredi 31 juillet de résilier la délégation de service public le liant à Carsud (qui assure les transports en commun sur les communes de Païta, Dumbéa et le Mont-Dore), et au GIE Karuïa (pour Nouméa) au 30 janvier 2025, sans solution pour le moment pour les six prochains mois.

"Une profonde déception"

Une décision qui a d’ores et déjà fait réagir le Syndicat des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie Transport, qui propose quelques solutions pour remédier à la situation. C’est aujourd’hui le groupe UC-FLNKS et Nationalistes du Congrès qui "exprime sa profonde déception et déplore la décision du Syndicat mixte des transports urbains." Le groupe politique du Congrès demande ainsi au SMTU, et aux quatre maires qui y siègent, ainsi qu’à la présidente de la province Sud "de permettre la reprise sans délai des rotations de Karuïa". Si le groupe politique cite le Groupement de transporteurs de la capitale, c’est que Karuïa a proposé de reprendre du service sans contribution financière de la part du SMTU, en se payant uniquement sur la vente des tickets des passagers.