- AFP | Crée le 09.04.2025 à 08h28 | Mis à jour le 09.04.2025 à 08h28ImprimerLe Premier ministre australien Anthony Albanese a affirmé que son pays était prêt à encaisser le choc des droits de douane imposés par Donald Trump. Photo Gaye GERARD / AFPLe Premier ministre australien, Anthony Albanese, a affirmé que son pays était prêt à encaisser l’augmentation des droits de douane décidée par Donald Trump, lors d’un débat organisé trois semaines avant des élections législatives très disputées.
L’Australie est prête à encaisser le choc des droits de douane décidés par le président américain Donald Trump, a affirmé mardi 8 avril son Premier ministre ; Anthony Albanese. Ces taxes américaines sont un "acte d’autodestruction économique" mais "aucun pays n’est mieux préparé" à relever ce défi que l’Australie car elle sera en mesure de saisir les opportunités commerciales dans la région Asie-Pacifique, a déclaré à Sydney M. Albanese, 62 ans, qui est à la tête du Parti travailliste (centre gauche).
Il s’exprimait face au chef de l’opposition de droite, Peter Dutton, au cours d’un premier débat télévisé avant les élections législatives très disputées du 3 mai. "Nous continuerons bien sûr à négocier avec les États-Unis afin de chercher un meilleur accord pour l’Australie", dont Donald Trump veut taxer à hauteur de 10 % les exportations aux États-Unis, "car les droits de douane réciproques seraient, naturellement, égaux à zéro puisque nous n’imposons pas de droits de douane sur les produits américains", a poursuivi le chef du gouvernement.
Le Parti travailliste gagne du terrain
M. Dutton, un ancien policier de 54 ans, a pour sa part suggéré qu’il ferait preuve de plus de fermeté si la coalition le soutenant l’emportait le mois prochain.
Pour lui, le Premier ministre doit avoir "la capacité et la force de caractère nécessaires pour résister aux tyrans, à ceux qui cherchent à nous nuire, et pour maintenir la sécurité de notre pays", a-t-il en effet lancé.
Après avoir subi une baisse dans les sondages vers la fin de son mandat de trois ans, le Parti travailliste de M. Albanese semble gagner du terrain dans la dernière ligne droite avant les législatives.
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