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  • Radio1 Tahiti | Crée le 25.10.2023 à 07h13 | Mis à jour le 25.10.2023 à 08h13
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    Les cas du Sofitel Marara et du Sofitel Private Island de Bora Bora étaient examinés lundi par le tribunal de commerce de Papeete. Photo DR
    Le tribunal de commerce réexaminait ce lundi le cas du Sofitel Marara et du Sofitel Private Island de Bora Bora. Aucun des repreneurs potentiels n'est retenu, et les hôtels sont placés en liquidation judiciaire, annonce notre partenaire Radio1 à Tahiti.

    Finalement, personne ne reprendra cette fois les deux hôtels de Fred Grey à Bora Bora. Le tribunal de commerce, réuni ce lundi pour réexaminer les offres de reprise, n'en a retenu aucune et a prononcé la liquidation judiciaire. Selon nos informations, l'état dégradé des hôtels, situés sur des terres en indivision et placés en redressement judiciaire en octobre 2022, rend à présent illusoire toute reprise.

    En avril dernier, le tribunal de commerce qui avait considéré en mars que trois offres sur six étaient recevables, avait attribué ces deux hôtels au groupe Royal, qui voyait notamment dans le Sofitel Marara la possibilité d'étendre le Royal Bora Bora qu'il possède déjà. Le prix de cette reprise était de 80 millions de francs, alors que la société de Fred Grey affichait un passif de 3 milliards, consécutif à des travaux de rénovation en partie financés par des avantages fiscaux qui sont contestés par l'administration. Onze employés devaient être repris.

    Des offres peu crédibles vu l'état des hôtels

    Les autres candidats étaient un groupe saoudien domicilié aux Etats-Unis, dénommé Arkan Hermes Centauri, qui proposait 440 millions de francs (mais sans consigner au moins une partie de la somme en Polynésie) et la reprise de l'intégralité du personnel, et New Marara représenté par Teiva Raffin, qui proposait 30 millions et la reprise de 32 employés. Pour le tribunal de commerce, à l'époque seul le groupe Royal présentait des garanties d'exécution.

    Mais le 3 juillet, la cour d'appel avait infirmé cette décision et enjoint au tribunal de commerce de réexaminer les offres, à la demande de Arkan Hermes Centauri qui faisait valoir que le tribunal ne lui avait laissé que trois jours pour fournir les garanties à l'appui de son offre, et bénéficiait de l'attestation d'un notaire comme quoi les fonds étaient en cours de transfert.

    Ce lundi le tribunal de commerce a jeté l'éponge, après avoir entendu les candidats à la reprise il y a quelques semaines. En cause, l'état de délabrement des deux hôtels, fermés en 2019 et 2020 avant même la crise Covid, qui rend aujourd'hui peu crédibles les offres de reprise d'activité présentées.

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