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    Pacifique
  • Waldemar de Laage pour Radio1 Tahiti | Crée le 27.11.2024 à 15h35 | Mis à jour le 27.11.2024 à 15h35
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    Vidhya Lakhan (à droite), président du Conseil des jeux du Pacifique, est actuellement en visite en Polynésie française. Photo Radio1 Tahiti
    Vidhya Lakhan est de retour au fenua. Après une visite pour faire un point d’étape en juillet, il va cette fois participer au premier comité stratégique des Jeux du Pacifique de 2027, qui auront lieu à Tahiti. Il s’agit d’une réunion avec les différentes parties prenantes à l’organisation de l’évènement prévu dans moins de 1 000 jours. Le point avec notre partenaire Radio1 Tahiti.

    Il commence à avoir l’habitude. Le Fidjien Vidhya Lakhan, président du PGC – l’entité propriétaire des Jeux du Pacifique – depuis 2003, revient en Polynésie française pour la troisième fois en l’espace de quatorze mois. En septembre 2023, il s’agissait de rencontrer la nouvelle équipe gouvernementale. Un point d’étape sur les infrastructures et le marketing avait ensuite été réalisé en avril dernier. " Lorsque j’étais venu l’an passé, nous avions des soucis avec deux endroits ", en l’occurrence le choix d’implantation de la piste d’athlétisme et de la piscine, " donc je viens voir comment cela a été résolu".

    Dans l’ensemble, il s’agit notamment de " regarder quels progrès ont été faits ", note Vidhya Lakhan, mais surtout de participer au comité stratégique des Jeux du Pacifique. Premier du nom, c’est un comité de pilotage qui réunit, entre autres, le COPF, l’IJSPF, le PGC, l’État et le Pays. Cette réunion est " incontournable, très importante dans la dynamique organisationnelle à venir " estime le président du COPF Louis Provost. " Le président devrait s’engager à inclure dans la boucle l’ensemble des services, pour qu’ils soient à la disposition de l’organisation des Jeux. Comme l’État qui a des compétences qu’on ne peut pas occulter, notamment sur l’immigration et la sécurité publique. "

    "Très bonne relation avec le président"

    De son côté, le Fidjien aura pour rôle " d’assister et de soutenir le COPF. S’ils ont des problèmes, nous donnons des conseils. S’il y en a avec les dirigeants politiques, nous essayons d’en discuter avec ces dirigeants… " Sur ce point, " il y a un gouvernement différent " que lors de l’attribution des Jeux en 2021, rappelle Vidhya Lakhan, mais " nous avons une très bonne relation avec le président Brotherson et ses ministres. Parfois il peut y avoir des problèmes : dans certains pays, lorsque le gouvernement change, les nouveaux ont des idées différentes. Mais ici, c’est très bien ", note celui qui s’était notamment montré favorable à la réduction, par la nouvelle mandature, de l’enveloppe budgétaire allouée à l’évènement.

    Encore une fois, ce sera aussi l’occasion de faire le point sur les chantiers nécessaires à la bonne tenue des Jeux. La plupart doivent être lancés dans le courant de l’année prochaine, et notamment la piste d’athlétisme de Hitia’a. D’autres attendront 2026, comme l’installation des bassins éphémères à Mamao ou encore la rénovation de la pelouse et la remise aux normes des tribunes de Pater. " Il y aura beaucoup de retard, mais on sera prêts ", assure le directeur de l’IJSPF James Cowan. " Tous les chantiers ne seront pas au rendez-vous en 2026, c’est humainement improbable ", notait ainsi sur notre antenne la ministre des sports Nahema Temarii en octobre. " Je pense que c’est juste une question de volonté, que tout le monde s’investisse. Nous avons des retours sur certaines difficultés mais je pense qu’il faut que le président donne le starter, envoie le coup de fusil qu’il faut. "

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