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  • Charlie Réné / Radio1 Tahiti | Crée le 23.10.2024 à 13h00 | Mis à jour le 23.10.2024 à 13h00
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    Tahiti – Faa’a est le premier aéroport d’outre-mer à être doté de portiques à reconnaissance biométrique. Photo Radio 1 Tahiti
    Promis pour les JO et finalement opérationnels " d’ici quelques jours ", ces portiques Parafes – pour " Passage rapide aux frontières extérieures " – remplacent le contrôle " physique " de la Police aux frontières par un système de reconnaissance biométrique. Objectif : fluidifier l’entrée dans la salle d’embarquement internationale, notamment lorsque plusieurs vols partent en même temps. Tahiti – Faa’a est le premier aéroport d’outre-mer à être doté de ce système indique notre partenaire Radio 1 Tahiti.

    Appelez les " Parafes " pour " Passage rapide aux frontières extérieures ". Ces portiques automatiques, un temps promis par l’État pour la période pré-JO, ont commencé à être installés voilà plus de trois mois à côté de l’entrée de la salle d’embarquement internationale de Tahiti – Faa’a. Après des efforts de calibrage des instruments, de connexion sécurisée avec les bases de données métropolitaines, et de multiples essais menées par ADT avec la Police aux frontières (Paf) et un prestataire spécialisé, ils sont aujourd’hui " en dernière phase de test ". Et devraient être mis en service " d’ici quelques jours ", ou " au pire quelques semaines ", si de nouveaux réglages s’avèrent nécessaires.

    Fluidifier le passage, améliorer la ponctualité

    Ces quatre portiques bardés d’électronique sont dotés de sas vitrés dans lesquels les passagers pénètrent en scannant leur passeport biométrique. À l’intérieur et en quelques secondes – une vingtaine d’après ADT – Parafes vérifie, grâce notamment à des caméras à reconnaissance faciale, que la pièce d’identité correspond bien à son porteur. De quoi accélérer l’entrée dans le terminal international, qui a tendance à bouchonner les nuits où plusieurs vols sont traités dans les mêmes plages horaires.

    " On va être le premier aéroport dans les Dom-Tom à bénéficier de ce système", se félicite le directeur général d’ADT Gwenvael Ronsin-Hardy qui parle d’un équipement " innovant " et " structurant ". "Ça permettra de traiter plus de passagers, de fluidifier l’entrée en salle d’embarquement internationale, de réduire les temps d’attente et donc de satisfaire les compagnies aériennes. Notre objectif, en tant qu’opérateur aéroportuaire c’est la ponctualité de nos clients, et tout ce qui peut améliorer la gestion des flux en amont participe à cette ponctualité des avions ".

    Les ressortissants de tous les pays dotés de passeports biométriques peuvent théoriquement emprunter ces portiques, qui seront pourtant, dans un premier temps, réservés aux porteurs de passeports européens. Les Américains, autre gros contingent de passagers à Tahiti – Faa’a, pourraient ensuite y être orientés, mais ces derniers devront quoiqu’il arrive passer par les cabines des agents de la Paf pour faire tamponner leur passeport. " La présence physique des agents de la Paf sera toujours assurée, les cabines ne disparaîtront pas, précise le chef de projet Parafe chez ADT. Mais cela facilite aussi le travail pour eux, puisqu’ils n’ont besoin que d’un seul agent pour surveiller l’utilisation des quatre portiques ".

    Les arrivées attendront avant d’être automatisées

    La Police aux frontières en profitera-t-elle pour déployer davantage d’agents du côté des arrivées, où les files d’attente sont aussi fréquentes – et souvent beaucoup moins bien vécues par des passagers qui sortent de longues heures de vol ? Possible, mais ce sera à l’État de s’organiser, précise-t-on chez ADT. Quant à savoir pourquoi ces nouveaux portiques n’ont pas été installés côté arrivées, la réponse tient avant tout à la " place disponible ". Les quatre sas automatisés ont été installés dans un ancien local commercial resté vide juste à côté de l’entrée de la salle d’embarquement, et aucun espace ne peut subir le même sort côté débarquement. Il faudrait prévoir de plus gros travaux, qui attendront probablement le renouvellement de la concession. " Ça serait une suite logique, reconnaît Gwenvael Ronsin-Hardy, mais ce n’est pas au programme des 24 prochains mois ".

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