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  • Radio 1 / Vaitiare Pereyre | Crée le 04.01.2025 à 13h00 | Mis à jour le 04.01.2025 à 13h00
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    Des secouristes sont vus sur le site d’un bâtiment effondré après qu’un tremblement de terre a frappé Port Vila, la capitale du Vanuatu, le 18 décembre 2024. Photo AFP
    Deux semaines après le puissant séisme qui a frappé le Vanuatu, la capitale Port-Vila demeure en grande partie paralysée. Les commerces essentiels ont rouvert, mais la situation économique reste " morose " et la population " traumatisée ". Une tendance que les autorités et les acteurs économiques doivent inverser rapidement en entamant la reconstruction du pays. Un défi de taille pour le Vanuatu, dont les principales ressources sont l’agriculture et le tourisme, des secteurs directement affectés par la catastrophe naturelle. Le point avec notre partenaire Radio 1.

    Port-Vila, cœur économique et administratif du Vanuatu, reste partiellement inaccessible. Les entreprises essentielles ont repris leurs activités, mais la majorité des commerces restent fermés. Sur place, on parle d’une situation économique "morose", qui a des répercussions importantes sur la population, déjà éprouvée par le séisme et ses répliques. "Socialement parlant, ce tremblement de terre a fait énormément de dégâts au niveau psychologique. La population est un peu traumatisée, étant donné que les recherches sont encore en cours pour certains endroits de Port-Vila", explique Maukeha Sham Koua, de la société Vanuatu Ferry Limited.

    Aujourd’hui, certaines communautés souffrent de coupures d’eau, d’électricité et d’accès aux services de base. "Énormément de communautés ont vu leur village lourdement impacté par les glissements de terrain", ajoute Maukeha. La reprise est lente, et les efforts pour reconnecter les infrastructures de base restent une priorité. Car au sortir de deux semaines de phase d’urgence, le gouvernement et le Vanuatu Business Resilience Council, composé d’acteurs économiques, sont d’accord : il faut impérativement relancer la machine.

    Relancer le tourisme

    "Il est essentiel de se mettre maintenant en phase de reconstruction assez rapidement pour pouvoir rebooster l’économie du pays, qui repose énormément sur de grandes entreprises liées à l’agriculture, aux transports maritimes, au secteur de l’élevage et au tourisme. Car il ne faut pas oublier qu’on reste une destination touristique. Donc, pour rassurer les touristes, pour aussi rassurer la population et pour rebooster la consommation, il faut impérativement se remettre en ordre de marche", insiste Maukeha Sham Koua.

    C’est donc dans cette dynamique que s’inscrivent désormais les actions des autorités. Pour les aider, des opérations solidaires s’organisent sur le plan international. La France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie et la Chine mobilisent des financements d’urgence et des équipes et du matériel médical. L’assemblée de la Polynésie française e, elle, voté une aide de 15 millions de francs à destination du Vanuatu. Le secteur privé n’est pas en reste ; les Polynésiens sont appelés à se joindre à cet effort en faisant un don de 1 000 à 50 000 francs sur ticket-pacific.pf. Les fonds récoltés serviront à acheter des citernes d’eau pour permettre à la population d’être autonome en eau potable.

    Il s’agit aussi de pouvoir affréter des navires pour acheminer des biens essentiels depuis la Nouvelle-Calédonie et Fidji, mais aussi d’apporter un soutien aux entreprises locales touchées par l’interruption des chaînes d’approvisionnement.

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