- Charlie Réné | Crée le 21.02.2018 à 04h25 | Mis à jour le 12.03.2018 à 13h27Imprimer40 % des « profs » sont cadres d’État. On compte autant de cadres territoriaux et environ 300 maîtres auxiliaires. Photo Archives LNCSocial. L’UT CFE-CGC demande l’alignement des statuts entre enseignants fonctionnaires d’Etat et fonctionnaires territoriaux dans les collèges et lycées.
Négociations tendues, hier soir, au gouvernement. Hélène Iékawé, en charge de l’enseignement, accompagnée de représentants de la présidence et du cabinet de Cynthia Ligeard, ainsi que du vice-recteur Jean-Charles Ringard-Flamand, recevait l’UT CFE-CGC. Le syndicat, majoritaire chez les enseignants, avait déposé voilà quelques jours un préavis de grève concernant tous les collèges et lycées du public. « Ça n’arrive pas par surprise, précisait hier matin Fabienne Kadooka, responsable du secondaire à la CFE-CGC. Nous avons pris contact avec le gouvernement voilà presque un an. Nous n’avons eu de réponse que cet été, pendant les vacances. »
Le problème tient en un sigle : PPCR pour « parcours professionnels carrières rémunérations ». Un protocole mis en œuvre depuis 2016 dans l’ensemble de la fonction publique d’État. Obtenu après plus d’un an de négociations par les syndicats métropolitains, il implique entre autres la revalorisation de l’ensemble des grilles salariales. Y compris pour les agents d’État en Calédonie. Or, plusieurs statuts cohabitent chez les enseignants du secondaire : 800 à 850 d’entre eux sont cadres d’État, à peu près autant sont cadres territoriaux. « Il y a toujours eu, dans l’enseignement, une homogénéisation des statuts, on demande donc que les cadres territoriaux voient leur statut évoluer par homologie avec le PPCR, reprend Fabienne Kadooka. Sinon, on créera un déséquilibre qui n’est pas acceptable : de moins en moins d’enseignants choisiront le statut territorial. »
D’après le syndicat, les augmentations de salaires seraient comprises entre 10 000 et 15 000 francs par enseignant, mais d’autres changements, dans les rythmes de carrières, notamment, sont attendus. Le coût pourrait donc être important.
« Pour nous, l’État doit accompagner l’alignement des statuts en Nouvelle-Calédonie », précise la CFE-CGC, qui a accepté, hier, de « suspendre » son préavis après la mise en place d’un calendrier de négociations. Un chiffrage du coût de l’alignement et un diagnostic de la situation actuelle doivent être formulés début mars, avant que le gouvernement n’émette des propositions. Sa décision est attendue pour le 3 avril. Le syndicat a annoncé qu’il réactiverait son préavis de grève si le calendrier n’était pas respecté.
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